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dimanche 23 février 2014

Leur monde ne vaut pas la peine d'être vécu !

En errant sur le web après les affrontements qui ont eut lieu hier à Nantes entre les forces de l'ordre et quelques groupuscules radicaux, j'ai vu des tentatives de récupérations de ces émeutes par quelques politiciens avides de trouver une porte de sortie leur permettant de légitimer leur projet d'aéroport sur le bocage de NDDL, et surtout d'essayer de renverser l'opinion public, qui, au passage, n'est pas du tout en leur faveur.
Ces méthodes sont justes cyniques, mais ne m'étonne guère de la part de ces personnes. En effet lorsque vous avez dans votre jeu que peu, voir aucun argument valable il faut bien essayer de piocher ici ou là quelques cartes vous permettant de faire passer ce projet pour utile, et ainsi ne pas perdre la face .... car pour un politicien cela est sacrément ennuyeux ... surtout pour son égo.

Et puis il y a les adeptes de ces gens là, qui amalgame tout et n'importe quoi, certains vous éructent que les zadistes sont financés par les bonnets rouges ....  cela m'a bien fait marrer je l'avoue, d'autres mentionnent que ce sont ces mêmes zadistes qui faisaient parties des manifestants radicaux .... si au moins ceux là avait été faire un tour sur la ZAD .... juste une fois, pour voir, je pense que cela leur amèneraient un peu d'air frais au niveau de ce qui leur sert de cerveau et ainsi raconter moins de conneries, mais bon faut qu'ils suivent la droite ligne du parti.

Alors oui il y a eu de la casse que personnellement je condamne ( même si je cerne le pourquoi de ce mode d'action ..... sans trop entrer dans les détails et de mon humble point de vue je suppose que leur mode de pensée est "Combattre la violence par la violence" ), car cela dessert le combat contre cet abjecte aéroport de NDDL,mais je condamne également le comportement crapuleux de certains CRS adeptent de la matraque et du flashball facile !

Que dire de ces CRS annonçant avant la manifestation qu'elle serait saccagé par des Black-bloc ? et que ces personnes étaient connus des forces de police ... pourquoi ne pas les interpeller alors Mr Valls ?? Et que dire aussi de la non protection de l'agence VINCI pour cette manifestation alors que pour la précédente une protection était prévue ? Très surprenant ces faits .. irais je jusqu'à penser qu'il y eu de bonnes raisons d'agir ainsi dans les sommets de l'état ................................

Mais au fait les gens qui gueulent et hurlent partout au scandale, pourquoi ne les voit on jamais faire de même pour d'autres choses ? Je me suis permis un petit éventail en images résumant modestement un comportement que je juge malsain pour une société.


Il vont hurler contre un abris bus cassés mais on ne les voit pas gueuler contre l'épandage de pesticides, quel est l'acte le plus racaille entre ces deux faits ?


Ils vont être outré d'une crotte de chien sur le trottoir, et n'en parlons même pas si c'est LEUR trottoir mais ne vont jamais s'offusquer contre la torture d'un être vivant dans ce "beaux" pays "démocratique".


Ils se vautrent dans les rues pour manifester contre le mariage pour tous ... contre l'égalité mais ne bronche pas quand un homosexuel se fait défoncer la tête par quelques abrutis !


Ils sont choqués à chaque augmentations du prix de l'électricité mais trouve que le nucléaire c'est bien et quand ça péte ben c'est loin de chez nous et pis ça n'a pas d'impact ...


Ils sont prêt à tout faire péter pour protéger leur sacro saint pouvoir d'achat ... cette chose qui doit apparemment les tenir encore un peu en vie mais contre la malbouffe on ne les entends pas .... après tout si c'est pas cher .....


Il sont prêt à se jeter par la fenêtre quand leurs actions chutent, actions prisent auprès des plus gros pollueurs de la planète mais n'ont jamais hurlé ou entendu parlé des méthodes mafieuses de la multinationales VINCI ( pour ne parler que d'elle aujourd'hui ) à Khimki par exemple !


Ils ne faut pas remettre en question leur sacro sainte automobile, les laisser continuer à s'entasser sur les routes, gueuler contre le gars ou la nana de devant qui n'avance pas, ou contre l'essence qui augmente ... et puis quand on ose les "emmerder" lors d'une sympathique vélorution ben ça déclenche chez eux une joute verbale de haute volée !!


Leur vision de la nature se schématise aujourd'hui par des morceaux d'herbe en plastique vendu dans les églises de grande consommation histoire de ne pas avoir besoin de s'en occuper comme ils disent, la nature sauvage les effraies !


Et si un pauvre sanglier ( ou autre être vivant ne faisant pas partie de leur espace aseptisé ) osent pénétrer dans ce qu'ils nomment le "CHEZ MOI" ils feront vite appel aux instances mortifères qui se feront un plaisir d'utiliser leur flingue pour assouvir leurs pulsions meurtirières !


Ils ont des priorités qui résident souvent dans le paraitre, le dernier écran plat, la dernière voiture à la mode, le dernier smartphone high tech, il faut être au niveau, voir au dessus, de son voisin mais les décharges que cette surconsommation génère ils s'en foutent royalement !




Alors la question que je pose à ces personnes, au final, ne cautionnez vous pas, par votre comportement laxiste, des irresponsables, des mafias .. des racailles ?
Alors ayez un minimum de pudeur et de retenu dans vos propos, ou alors osez condamner d'autres faits, mais pour la plupart cela nécessitera du courage car vous aurez en face de vous des gens qui sont au pouvoir ........

2014 : méfaits de la mafia de la chasse

Année 2014 le lobbys des bouffons de la gachette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .

Malaise cardiaque fatal pour un chasseur
Hier, il était aux alentours de 11 heures lorsqu’un chasseur, qui se promenait avec ses chiens sur un terrain de Rochemaure, s’est effondré, victime d’un infarctus.
Il était accompagné, lors de sa promenade, d’une personne qui a donné l’alerte.
Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, qui lui ont porté les premiers secours, il n’a pu être réanimé.
M. Besson était originaire du Teil. Il était responsable d’un terrain de chasse privé sur la commune de Rochemaure.

Rousson : un beau tableau de chasse ... ou un beau tableau de cons ????
Chaque lundi matin les chasseurs de l'association communale de chasse organisent une battue aux sangliers qui causent des dégâts dans les cultures et les prés au grand désespoir des propriétaires.
Lundi dernier, une trentaine de chasseurs participaient à une chasse aux sangliers sous le Castellas et La Verrière. Des traces avaient été repérées et le chef de battue plaçait les chasseurs aux différents postes dès 8h 30. A 10 h, des tirs étaient entendus et huit animaux étaient abattus. Après avoir transporté les sangliers dans le local de rassemblement les chasseurs faisaient le bilan de leur traque. Ils avaient abattu quatre mâles et quatre femelles dont deux de 75 kg. Depuis le 15 août, 26 sangliers ont été tués sur le territoire de la société de chasse uniquement le lundi matin. L'assemblée générale de la société de chasse aura lieu le vendredi 3 janvier à 20h 30, .au centre socioculturel

BOURGUEIL Un chasseur blessé par un éclat de balle 
Hier, en début d'après-midi, lors d'une chasse au gros gibier, au lieu-dit « La Butte aux Anes », alors que les chasseurs étaient bien répartis selon les règles de sécurité, un sanglier a traversé une ligne de chasse. Un des chasseurs a tiré en direction du gibier une balle de gros calibre, mais un éclat a touché à la cuisse un autre chasseur. Blessé, cet homme de 32 ans, originaire du Maine-et-Loire, a été transporté au centre hospitalier Trousseau. La cause de l'accident semble être un ricochet, et heureusement, le blessé n'a été touché que par un petit éclat, car la balle spéciale lui aurait éclaté la cuisse. Les gendarmes de Chinon ont ouvert une enquête, avec l'aide des techniciens de l'Office national de la forêt et de la chasse, pour vérifier que toutes les consignes de sécurité ont été respectées.

Accident de chasse : Un chasseur grièvement blessé aux yeux
Un chasseur a été grièvement blessé ce samedi matin, à Cizay-la-Madeleine, près de Doué-la-Fontaine.
L'accident s'est produit vers 10 h ce samedi matin, près du carrefour des Quatre-Chênes, à Cizay-la-Madeleine. Une dizaine de chasseurs étaient partis chasser la bécasse. L'un d'eux a été touché au visage par une partie de la gerbe de  plombs que tirait son voisin.
Grièvement blessé aux yeux, l'homme, âgé de 66 ans, a été transporté au CHU d'Angers.
La gendarmerie de Montreuil-Bellay a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.

Le maire de Signes se tire dans le pied à la chasse
Le maire de Signes Jean Michel s'est tiré dans le pied au cours d'une partie de chasse ce dimanche matin. L'élu, qui se représente en mars, a été hospitalisé mais garde le moral...
"Dites que je vais bien." Ce sont les premiers mots qu’a prononcés le maire de Signes, Jean Michel, ce dimanche matin, quand nous l’avons joint par téléphone.
Victime d’un accident de chasse aux alentours de 9h, l'élu recevait des soins à la clinique Saint-Jean à Toulon. "Je suis bêtement tombé à cause de ma jambe fragile", raconte Jean Michel. "J’avais le fusil sur l’épaule, le coup est parti en direction du pied. Heureusement que j’avais des grosses chaussures. Mais à bout portant, ça a quand même traversé. Mais bon, ça va."
Le maire sortant, qui se représente aux municipales en mars, ne savait pas quand précisemment il quitterait la clinique. "Ils ne vont pas me garder très longtemps je pense. Je marcherai avec des béquilles pendant quelque temps, mais ce n’est pas si grave."

Somme: les chasseurs ne respecteront pas la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages
Dans un communiqué commun aux Fédérations des chasseurs du Nord et du pas de Calais, la Fédération des chasseurs de la Somme annonce qu'elle passera outre la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages et aux canards siffleurs.
Une décision qui fait suite au refus de la Fédération Nationale des Chasseurs de reculer la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages et aux canards siffleurs. Elle est actuellement fixée au 31 janvier prochain.
En accord avec leurs homologues du Nord et du Pas de Calais, les associations samariennes des chasseurs de gibier d'eau chasseront donc jusqu'au 16 février minuit. 

Un mouton tué d'une balle de fusil de chasse à Echourgnac : le propriétaire s'inquiète
Acte de malveillance ou accident ? C'est ce que se demande un habitant d'Echourgnac, propriétaire d'un troupeau de moutons, qui a retrouvé une de ses bêtes tuées. Jacques Gambro, propriétaire d'une vingtaine d'hectares et d'un troupeau de moutons à Echourgnac, est inquiet depuis deux semaines. Le dimanche 29 décembre, il se promène avec sa famille sur sa propriété lorsqu'il aperçoit " une tache blanche " dans son étang.
Il s'approche et constate qu'il s'agit d'un de ses 11 moutons. Ceux-ci sont utilisés depuis plusieurs années pour entretenir les sous-bois dont il est propriétaire. L'endroit est clôturé et Jacques Gambro n'a pas accordé de droit de chasse sur ses terres.
" Au vu de l'endroit où est logée la balle, il s'agit de quelqu'un qui sait se servir d'une arme de chasse", estime l'habitant d'Echourgnac qui cherche à savoir aujourd'hui qui est celui qui a tiré sur un de ses animaux. " La personne est adroite et a une arme de chasse, je pense donc qu'il peut s'agir d'un chasseur " explique l'homme. Celui-ci explique avoir contacté les sociétés de chasse qui bordent sa propriété, sans résultat.
Il s'avère qu'une des sociétés de chasse voisine a fait la veille une battue au chevreuil. " Mais aucun tir n'a eu lieu lors de cette battue", affirme Patrick Segonzac, président du groupement cynégétique d'Echourgnac et maire de la commune, qui est en contact avec le président de la société de chasse en question. La Fédération de chasse de la Dordogne remarque que "rien ne prouve qu'il s'agit d'un chasseur. Il n'y a pas que les chasseurs qui ont des armes".
Le propriétaire du mouton se demande s'il s'agit d'un accident ou d'un acte intentionnel. " Je ne voulais pas porter plainte, mais c'est ce que je vais finir par faire...", explique-t-il.
Une cinquantaine de sangliers ont été tués samedi, à Hirtzfelden, lors d’une battue ordonnée par le préfet
« C’est un scandale ! Les lieutenants de louveterie ont opéré sans considération pour les animaux avec une soixantaine de fusils. Ils ont laissé une laie et un sanglier morts sur le chemin. Ils n’ont pas recherché les bêtes blessées qui errent dans la forêt. De nombreux jeunes marcassins crient famine : les mères allaitantes ont été abattues », dénonce Paul Schubnel, locataire de la chasse de Hirtzfelden.
Samedi matin, Robert Dubich, président des lieutenants de louveterie du Haut-Rhin, s’est rendu à Hirtzfelden avec 48 chasseurs, sur ordre du préfet : « Nous avions pour mission d’en abattre le plus possible car les dégâts de sangliers ont considérablement augmenté dans tout le massif de Hirtzfelden : 924 ares en 2009, 1 682 en 2010. Soit 143 000 € de dégâts à payer aux agriculteurs. Nous sommes intervenus sur 120 ha et avons bougé 150 sangliers. Nous en avons abattu 38 qui ont été vendus à un marchand de gibier. J’ai veillé à ce que tout soit nettoyé proprement. »
Après le départ de la louveterie, les locataires de la chasse ont découvert « un charnier de boyaux en forêt. Des pattes dépassaient d’une fine couche de terre. Après constat de la Brigade verte, nous avons ouvert le charnier et trouvé une cinquantaine de marcassins tout jeunes et quelque 56 fœtus, explique Paul Schubnel. La gendarmerie estime qu’il y avait plus de 200 kg de viscères enterrés alors qu’au-delà de 40 kg, il faut appeler l’équarrisseur. »
Les locataires de la chasse conviennent qu’il faut réguler la population de sangliers : « Nous en avons abattu 160, au lieu des 120 prévus. Sur notre lot de chasse, les dégâts ont diminué, évalués à 13 000 €. Mais il faut respecter l’animal et son bien-être. Ici, c’était un vrai carnage, de la barbarie, loin de l’éthique du chasseur… »
« Nous ne sommes pas des cow-boys, dit Robert Dubich. Nous agissons sur ordre du préfet. » Les locataires de la chasse, l’association Sauvegarde faune sauvage et la Fondation Brigitte Bardot ont décidé de porter plainte.

Cheval-Blanc: un chasseur fait une chute de dix mètres
Ce samedi, vers 12 h 35, les sapeurs-pompiers ont été appelés afin de porter secours à un chasseur âgé de 77 ans, victime d’une chute d’environ dix mètres sur la commune de Cheval-Blanc (Vaucluse).  Rapidement sur place, les services de secours ont été dans l’obligation de faire appel à l’unité du groupe de reconnaissance et d‘intervention en milieu périlleux (GRIMP) afin de dégager la victime. Un hélicoptère de la Sécurité civile a été également sollicité. Polytraumatisé mais conscient, l’homme a ensuite été héliporté vers le centre hospitalier d’Avignon.

La chasse aux faisans tourne au drame près de Sète: un chasseur tué
Selon nos confrères de Midi Libre, ce dimanche matin, un homme de 48 ans qui participait ce dimanche matin à une partie de chasse entre Vic et Frontignan, près de Sète, a été tué, touché par une balle de carabine.
Les circonstances du drame sont encore confuses selon nos confrères. L'homme pourrait avoir été touché au cou au cours d'un lâché de faisans perturbé par le passage d'un sanglier. Il n'a pu être sauvé malgré l'intervention des secours.
Accident de chasse mortel à Vic-la-Gardiole: 2 chasseurs entendus
Les 2 compagnons de chasse, très choqués, du chasseur décédé ce dimanche matin dans le massif de la Gardiole sont actuellement auditionnés par les gendarmes. L'enquête se poursuit pour déterminer précisément l'auteur du tir à l'origine de cet accident mortel.
Les 2 compagnons de chasse du chasseur décédé ce dimanche à Vic-la-Gardiole étaient toujours entendus dans l'après-midi par les gendarmes. Les militaires de la brigade de Villeneuve-lès-Maguelone et de la brigade de recherche de Castelnau-le-Lez, en charge de l'enquête, doivent déterminer avec précision lequel a tiré le coup mortel lors de cet accident survenu vers 9 heures 30.
Atteint d'une balle de carabine entre le cou et l'épaule
La victime, âgée de 48 ans, appartenait à la même société de chasse que ses 2 compagnons. Au moment de l'accident, ils participaient ensemble à une chasse au petit gibier. Ils auraient décidé de changer de munitions à la vue de la présence de sangliers. C'est à cet instant que le feu aurait été ouvert et que le chasseur aurait été atteint d'une balle de carabine à la limite du cou et de l'épaule.
Vaine tentative de réanimation
Conscient au moment de l'appel passé aux sapeurs pompiers de l'Hérault par l'un des 2 chasseurs qui l'accompagnaient, l'homme avait déjà perdu beaucoup de sang au moment de l'arrivée des secours. Des secours qui n'ont pu le réanimer. Le procureur de la République de Montpellier devra décider des suites à donner à ce dossier une fois l'enquête préliminaire achevée. 

Chapaize : un chasseur se tire accidentellement une balle dans la jambe 
Ce dimanche après-midi, un accident de chasse s'est produit sur la commune de Chapaize. Il était un peu moins de 16 heures, quand un homme âgé de 62 ans, placé dans un mirador, a tiré sur un sanglier. Blessée, la bête s'est alors ruée en direction des chiens du chasseur. Ce dernier, voulant les secourir, est alors descendu du mirador. Mais il a glissé et s'est tiré accidentellement une balle dans la jambe.
Alertés, les sapeurs-pompiers des centres d'intervention et de secours de Saint-Gengoux-le-National, Tournus et Lugny se sont rendus sur place pour lui venir en aide, tout comme les gendarmes de la brigade de Saint-Gengoux-le-National et une équipe du SMUR venant de Mâcon. Une intervention particulièrement délicate car les événements se sont déroulés dans un lieu isolé et difficile d'accès. L'homme est gravement blessé mais ses jours ne sont pas en danger. Il a été transporté au centre hospitalier de Mâcon.

Sursis pour un chasseur ayant tué accidentellement un enfant 
Le prévenu était absent lors du délibéré mardi. Mais la famille de la jeune victime était présente.
Un chasseur octogénaire qui avait accidentellement tué un enfant de 12 ans en janvier 2012, en Normandie, a été condamné mardi à trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dieppe (Seine-Maritime).
Lors de l'audience, le 3 décembre, le procureur avait requis 18 mois de prison dont six ferme.
Le prévenu était absent lors du délibéré mardi. Mais la famille de la jeune victime était présente.
La famille juge le tribunal "trop indulgent"
Au moment de l'annonce de la peine, la maman du jeune Nicolas, Sandrine Guilbert, a éclaté en sanglot et est rapidement sortie de la salle d'audience, hurlant sa douleur dans la salle des pas perdus pendant de longues minutes.
Les grands-parents de Nicolas, révoltés par le délibéré, ont jugé que le tribunal avait été "trop indulgent pour quelqu'un qui a commis une faute impardonnable et n'a même pas de prison ferme", que c'était "une honte pour la justice française".
Les enfants allaient repartir
Jacques Héranval, un Rouennais de 83 ans, président du groupement de chasse local, avait prévu de raccrocher bientôt ses fusils mais le 22 janvier 2012, ce qui devait être une de ses dernières sorties a viré au cauchemar.
Ce jour-là, le jeune Nicolas faisait du quad avec son père et un groupe d'amis en forêt, près de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), quand des chasseurs, dont l'octogénaire, leur ont indiqué qu'ils se trouvaient dans une zone de chasse.
Après avoir fait remarquer aux chasseurs que la zone n'était pas signalée, le groupe s'apprêtait à repartir quand un coup de feu a mortellement touché l'enfant à la tête.
L'octogénaire a reconnu être l'auteur du coup de fusil, parti alors qu'il discutait, en haut d'un talus, sans avoir pris la précaution d'ouvrir son fusil pour éviter tout tir accidentel.
Des indemnités financières
Le prévenu a également été condamné à 1 200 euros d'amende avec retrait du permis de chasse et interdiction de le solliciter pendant cinq ans, ainsi qu'à une confiscation de son arme.
Il a également été condamné à payer 14 150 euros pour les frais d'obsèques, à indemniser, au titre du préjudice d'affection, le père à hauteur de 40 000 euros, la mère pour 35 000 euros, la soeur pour 20 000 euros et chacun des quatre grands-parents à hauteur de 10 000 euros. Toutes ces sommes seront en revanche payées par son assurance Groupama.

Quatre mois ferme pour le chasseur qui avait raté de peu un policier 
Les faits s’étaient produits en novembre dans une forêt sur les hauteurs d’Albertville. Un homme, policier de profession, faisait son jogging quand il a entendu tirer deux coups de feu dans sa direction. Le tireur, un jeune homme de 21 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour mise en danger de la vie d’autrui et chasse dans une réserve. Il a expliqué qu’il « essayait une nouvelle arme de chasse » et qu’il ne savait pas qu’il était dans une réserve. Il a été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme. Et a été relaxé pour le délit de chasse dans une réserve.

Bas les masques !
De nombreux animaux d'élevages, voués à être abattus par les chasseurs, sont affublés durant leur captivité, de masques en plastique censés les empêcher de se battre entre eux. Ainsi équipés, ils sont parfois relâchés dans la nature, dans l'incapacité de se nourrir correctement ou d'échapper efficacement aux prédateurs. Des pratiques jugées aberrantes par la LPO.
Leur unique destinée consiste à servir de gibier de tir. Alors pour que les faisans soient bien présentables au moment de la vente à des sociétés de chasse, certains éleveurs équipent ces oiseaux de masques de protection en plastique, un matériel censé éviter que ces animaux élevés en batterie ou concentrés dans une volière ne se blessent en se donnant des coups de becs. Mais ces mêmes éleveurs, oubliant parfois de retirer les masques aux oiseaux, les relâchent dans la nature en toute connaissance du handicap provoqué.
Quant bien même ils parviennent à échapper aux plombs, aux chiens de chasse et aux voitures, il reste qu'il leur est particulièrement difficile de se nourrir faute d'une vue suffisante. C'est une mort certaine qui les attend!
Une pratique qui vient s'ajouter à celle des « lâchers de cocottes » également critiquée par la LPO et qui présente aussi un danger de pollution sanitaire réel. Comme le souligne d'ailleurs l'Ancer (association nationale pour une chasse écologiquement responsable) : « Les fortes densités d'animaux souvent rencontrées dans les élevages favorisent la réalisation des divers cycles parasitaires. C'est ainsi qu'au moment d'être lâché dans la nature, le gibier d'élevage est presque toujours porteur de germes qui ne demandent qu'à proliférer à l'occasion du stress, des souffrances et des privations qui accompagnent sa mise en liberté dans un milieu inconnu pour ne pas dire hostile. Ce sont ainsi de véritables bombes bactériologiques à retardement qui sont injectées au contact des populations d'animaux indigènes qui risquent alors d'être contaminées à leur tour  ».

Calais :les oies sauvages seront chassées en février, que les écolos le veuillent ou non ... la racaille fait à sa guise !!
L’ouverture de la chasse au gibier d’eau commence ce samedi à 6 h et se terminera le 31 janvier. Le président de l’association de chasse maritime du Calaisis (ACMC), Alex Debuire, rappelle que le délai s’est réduit. Aujourd’hui, il revendique le droit de chasser l’oie en février. Si rien ne bouge, les chasseurs « sans honte, ni crainte » iront malgré tout à l’encontre de la loi et des « extrémistes écologiques ».
Pourquoi tenez-vous à chasser l’oie en février ?
« Il y a une dizaine d’années, on pouvait chasser du 14 juillet à la mi-mars maintenant ça démarre le premier samedi d’août et cela se termine le 31 janvier. Pourquoi ces périodes se réduisent ? À cause d’une idéologie extrémiste d’écologistes. L’Europe nous interdit de chasser l’oie au mois de février alors que celles qui passent chez nous, lorsqu’elles arrivent en Hollande, sont ensuite gazées. Cela coûte 108 M € à l’Europe et cela représente 80 à 110 000 oies sauvages. Comment peut-on autoriser un gazage à 150 km de chez nous alors qu’ici on nous interdit de les chasser ? Si c’était le cas, en France, le prélèvement national en février serait de 3 à 4 000 oies. »
Pensez-vous jouer un rôle de régulateur ?
« Oui mais ce qu’on veut surtout dire c’est qu’on exerce une passion qui fait partie d’une tradition. Je ne connais aucun chasseur aujourd’hui qui va tirer déraisonnablement. Les premiers écolos, c’est nous. Alors si rien n’est fait pour qu’on puisse chasser en février, sans honte, ni crainte nous irons à la rencontre des écologistes. »
Vous revendiquez aussi le droit de chasser la barge, le courlis et l’eider…
« Un moratoire nous a interdit de les chasser pendant cinq ans. Il est terminé. Or, par principe, le ministère de l’Écologie ne veut toujours pas qu’on les chasse mais il n’apporte pas les preuves pour justifier cette décision. Si c’était le cas, et que leurs données montrent qu’il s’agit d’espèces en voie de disparition, bien évidemment, on ne les tuerait pas parce qu’on veut pérenniser notre passion. De notre côté, nous avons apporté des données scientifiques prouvant que ces espèces se reproduisent de plus en plus. »
Le courlis fait partie des espèces visées par le dernier moratoire, son cas est particulier…
« On peut le chasser sur le domaine public maritime (DPM) qui chez nous s’étend de la frontière avec la réserve du platier d’Oye en passant par les Hemmes-de-Marck et jusqu’à Calais. Cela représente 2 000 hectares et 108 huttes de chasse. Le problème c’est qu’on ne peut pas le chasser dans les marais intérieurs. Le département compte 18 000 chasseurs de gibiers d’eau. Et sur toute la côte du département, nous sommes 3 000. Ceux qui sont à l’intérieur des terres, aussi, veulent pouvoir chasser le courlis. Tout comme on souhaite l’alignement des périodes d’ouverture des chasseurs de gibiers d’eau du DPM avec ceux des marais intérieurs qui commence le 21 août au lieu du premier samedi d’août. On ne comprend pas non plus pourquoi le vanneau est chassé en septembre et pas dès l’ouverture d’août. »
La carte maritime à l’ACMC coûte 70 €. Retrouvez les informations de l’association sur www.chasse-maritime-calais.com

Massacres de renards dans le Nord : Malvenue chez les Ch’tis ?
Sous le titre très cow-boy de “Ch’tis fox days” se prépare un véritable carnage dans les campagnes du Nord, les 22 et 23 février prochains. Sans aucune justification sanitaire, et à l’encontre des réalités scientifiques et écologiques quelques chasseurs locaux vont détruire tous les renards qu’ils pourront, parfois avec une cruauté sans nom. L’image conviviale et la réputation du département du Nord et de la région du Nord-Pas-De-Calais en sera entachée.
Au delà, nous rappelons que le renard est un animal utile à la collectivité et au monde agricole par son rôle de limitation des rongeurs et de régulateur des écosystèmes qu’il occupe. L’ASPAS, la LPO Nord, le RAC feront entendre leur voix et appellent le monde associatif à se mobiliser. Les associations de protection de la nature viennent d’écrire au préfet pour lui demander de faire interdire ces deux jours de pratiques complètements injustifiables, inutiles et violentes.
Les réactions sont déjà très vives sur Internet, on peut s’attendre à un très fort mécontentement de la population, notamment des agriculteurs. Sauvegardons nos ch’tis renards !

Fédération des chasseurs de Haute-Saône : nouvelles mises en examen
Du nouveau dans l’affaire de « destruction d’espèces protégées » qui secoue la fédération des chasseurs de Haute-Saône depuis l’été dernier. Trois mises en examen ont été prononcées cette semaine dans le dossier. Cette fois, les apprentis qui avaient dénoncé des pratiques illégales sur une réserve gérée par la fédération sont visés. Début décembre 2013, quatre cadres de la fédération avaient déjà été mis en examen.
L’enquête, toujours en cours, aurait permis d’établir que plus d’une centaine d’animaux ont été éliminés entre 2010 et 2013 dans la réserve de Noroy-le-Bourg, près de Vesoul. Fusil, pièges, poison : tous les moyens étaient semble-t-il bons pour exterminer les espèces qui gênaient la prolifération des faisans ou des lapins de garenne. Des chats sauvages, des buses variables, des chouettes hulottes ou des autours des palombes auraient ainsi été abattus.
Dans ce contexte difficile, un nouveau président a été élu à la tête de la fédération des chasseurs. Son prédécesseur, mix en examen, n’a plus le droit de fréquenter les locaux de la fédération. « Il reste présumé innocent », commente le nouveau président, Michel Dormoy. « S’il est blanchi, je lui rends la place avec un grand sourire. »

Les chasseurs incitent les enfants à tuer - en convention avec l’Education nationale
A l’attention de Madame Françoise Moulin Civil, Rectrice de l’académie de Lyon, et Monsieur Daniel Filatre, Recteur de l’académie de Grenoble
Lyon, le 9 janvier 2013
Objet : Interventions en milieu scolaire au titre de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable par les Fédérations Départementales des Chasseurs.
La convention du 4 mars 2010 signée par les ministères de l’Éducation Nationale, de l’Écologie et du Développement Durable avec la Fédération Nationale des Chasseurs a permis à ces usagers de la nature de proposer des interventions pédagogiques en milieu scolaire dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler "Education à l’Environnement et au Développement Durable".
Comme vous le savez, notre association, dont plusieurs sections départementales bénéficient d’un agrément académique, est impliquée de longue date dans ce secteur et a largement contribué à son essor. Notre région s’est aussi illustrée par la tenue des Assises Nationales de l’Education à l’Environnement à Lyon au printemps 2013, Assises auxquelles nous avons beaucoup contribué dans l’organisation et la participation. L’objet de cette Education à l’Environnement dans laquelle nous sommes si profondément impliqués est bien évidemment lié au désir de transmettre aux jeunes générations le respect de la biodiversité et en aucune façon la défense d’intérêts particuliers.
La photographie de couverture du numéro de décembre de la revue publiée par la Fédération Départementale des Chasseurs du Rhône (voir pièce jointe) suscite une vive réprobation parmi les naturalistes, mais aussi chez de nombreux parents d’élèves, enseignants et acteurs de la protection de l’enfance. En effet, cette mise en scène macabre d’enfants armés exhibant un cadavre d’animal est choquante. Cette couverture nous montre clairement l’intention des interventions des chasseurs dans les écoles : recruter de nouveaux adeptes pour renouveler leur base. Elle confirme que la Fédération Nationale des Chasseurs et ses organisations départementales demeurent sur les positions qu’elles expriment depuis 25 ans (« Il faut organiser au niveau des Fédérations des excursions dans la nature pour les écoles. Il s’agira de faire assister les enfants à une chasse pour qu’ils en apprécient l’atmosphère et non à une découverte des animaux, qui favorise chez eux le processus de personnification de l’animal » - Etats généraux de la chasse - février 1990).
Nous sommes donc très loin de l’objet de la convention mentionnée ci-dessus, qui fixe clairement et exclusivement « la coopération dans le domaine de l’Education au Développement Durable, à la biodiversité et au respect de la nature » (réponse du Ministre de l’Education, de la Jeunesse et de la Vie associative à la question écrite du député Lionnel Luca - J.O. du 19/04/2011). L’utilisation en milieu scolaire d’éléments de communication dans l’esprit des Etats généraux de la chasse et illustrés par la Fédération des Chasseurs du Rhône représenterait clairement à nos yeux une violation du principe de neutralité, lui-même composante essentielle du principe de laïcité.
Avec l’assurance que vous exercerez un contrôle rigoureux sur la qualité et les contenus des interventions données dans le cadre de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable et de votre vigilance quant au risque de démarche prosélyte, je vous présente, Madame Moulin-Civil, Monsieur Filatre,
mes meilleurs vœux pour l’année 2014.

Un chasseur de 80 ans s'est accidentellement tiré dans un genou avec son fusil
L'accident est survenu ce samedi vers midi à Captieux. L'octogénaire a été évacué en hélicoptère vers l'hôpital Pellegrin de Bordeaux 
Alors qu'il participait à une battue au chevreuil, un chasseur de 80 ans s'est accidentellement tiré dans un genou avec son fusil, aujourd'hui samedi 18 janvier vers 12 heures.
Les sapeurs-pompiers et le Smur se sont rapidement rendus sur le lieux de l'accident au lieu-dit Les cultures.
Après avoir reçu les premiers soins, l'octogénaire, grièvement blessé, a été évacué par l'hélicoptère Dragon 33 de la Sécurité civile sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Bordeaux, à l'hôpital Pellegrin.

La chienne Galak tuée par balles à La Llagonne : un chasseur pointé du doigt  ( Page Facebook de soutien à GALAK : https://www.facebook.com/galak.chienne.berger.blanc?fref=ts )
La tension monte en Capcir après la mort par balles de Galak, une chienne croisée berger blanc suisse, abattue fin décembre.
A la Llagonne, on ne parle plus que de ça : la chienne Galak a été sauvagement tuée par un chasseur, un jour de battue. Les faits remonteraient au 29 décembre. Sur les hauteurs de la Llagonne, la famille Jany cherche désespérément la magnifique chienne d’un an et demi. Dressée, cette dernière ne répond pas aux sifflets de Christophe, Valérie et de leurs deux filles. Les jours passant, désespérée, la famille finit par se convaincre que l’animal a été volé.
Mais samedi dernier, un ami, chasseur, fait une macabre découverte. Sous un gros tas de pierre, ses chiens finissent par trouver la dépouille de Galak, fracassée par deux balles à gros gibier. Une dans la cuisse, une autre tirée à bout portant qui lui a pulvérisé la tête. Un fait confirmé après autopsie d’un vétérinaire. Un acte gratuit, inutile puisque Galak, docile, était ici connue de tous.
L’indignation trouve rapidement écho dans la montagne et vite circule un nom, celui de l’auteur présumé. Il faut dire que l’homme, chasseur, se vantait depuis quinze jours « d’avoir flingué un chien ».
La famille Jany a immédiatement porté plainte contre le chasseur de l’ACCA de La Llagonne. L’enquête confiée à la gendarmerie de Formiguères est en cours. En attendant, la colère ne tombe pas : « Nous irons jusqu’au bout pour que l’auteur de cette barbarie soit puni et que son permis de chasse lui soit définitivement retiré. Il doit se dénoncer. Loin de nous l’idée de stigmatiser les chasseurs, mais ce n’est pas possible qu’ils cautionnent ça. Si cela n’aboutit pas, nous porterons également plainte contre l’ACCA », préviennent Christophe et Valérie.
Ne pas « étouffer l’affaire »
Le maire de La Llagonne, Marcel Fourcade, venu réconforter le couple, est très remonté. « L’enquête doit très vite aboutir car cela commence à prendre de l’ampleur. Il est hors de question que cela dégénère et que ça touche toute la communauté des chasseurs. Il faut que justice soit rendue rapidement sur cette triste affaire qui ne doit pas être étouffée ».
En montagne, tous ceux qui se promènent avec leurs animaux à proximité d’une battue peuvent se poser des questions au vu de cet acte volontaire de tuer un animal de compagnie. D’autant, que de très nombreux cas d’animaux blessés par des armes à feu ou disparus ont été signalés sur Formiguères, Bolquère, La Llagonne et Les Angles.

Un homme de 36 ans victime d'un accident de chasse à Serra-di-Ferro
Les faits se sont produits hier dans la matinée peu avant 11 heures. Olivier Mariani, âgé de 36 ans, a été sérieusement blessé par balle au niveau de l'aine, alors qu'il se trouvait en pleine partie de chasse dans le secteur de Cupabia, sur la commune de Serra-Di-Ferro.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'hypothèse d'un accident de chasse ne ferait guère de doute. Le jeune homme aurait selon toute vraisemblance été victime d'un coup de feu accidentel tiré par un autre chasseur qui se trouvait sur le même secteur.
Ce dernier a tiré dans la direction prise par ses chiens, pensant visiblement atteindre un gibier dans le maquis. L'homme s'est rapidement signalé aux services de gendarmerie où il a été soumis à un test d'alcoolémie qui s'est avéré négatif.
La victime, demeurant à Serra-di-Ferro, consciente au moment des faits, a quant à elle été prise en charge par un médecin présent sur les lieux, avant d'être évacuée par hélicoptère vers le centre hospitalier d'Ajaccio. Son pronostic vital n'est toutefois pas engagé.
Cet accident appelle une nouvelle fois les personnes, nombreuses sur l'île à pratiquer l'activité de la chasse, à la plus grande prudence.
Ce week-end, un cygne a été trouvé mort par un joggeur aux abords d'un chemin situé du côté du lieu-dit La Goumoizière, commune de Valdivienne.
L'oiseau semble avoir été abattu avec un fusil de chasse. Jean-Michel Gauvin, de l'office national de la chasse saisi de cette affaire, déplore « cet acte imbécile gratuit qui vient une nouvelle fois d'être commis. »
« C'est vraiment dommage car nous observons depuis quelques mois la présence de quatre cygnes qui nichent du côté de Moulin-Milon, ajoute Jean-Michel Gauvin. Celui qui vient d'être trouvé mort était sans doute l'un d'entre eux ».
Officiellement, l'interdiction de tirer les cygnes est formelle.
En effet, l'arrêté ministériel d'ouverture et de clôture générale de la chasse pour les années 1947-1948 stipule, au dernier alinéa de l'article 3 : « La chasse… aux cygnes sauvages et aux mouettes est prohibée toute l'année. »
Un agriculteur d’Anais a surpris samedi une chasse à courre dans ses bois classés en réserve de faune sauvage. Le face-à-face a été tendu.
"C’était samedi. J’étais en train de broyer, sur mon tracteur, quand j’ai vu la meute de chiens arriver dans mes bois. Je me suis dit: pétard, ça recommence!" Une trentaine de chiens, une dizaine de cavaliers, des "voitures avec gyrophare qui vont et viennent dans tous les sens", quand les participants à la chasse à courre ont débarqué sur les terres de Michel Belaud, agriculteur à Anais, celui-ci est vite descendu de son tracteur pour aller leur dire sa façon de penser.
"Ils s’apprêtaient à entrer dans mon bois pour poursuivre un chevreuil. Je leur ai dit: pas question, c’est une réserve de chasse et de faune sauvage. Si je n’avais pas été là, ils entraient. Il y a un peu plus d’un mois, ils ne s’étaient pas gênés." Michel Belaud assure n’avoir "rien contre les chasseurs". Mais la chasse à courre, ça lui rappelle "le temps des seigneurs quand ils déboulent comme ça à toute allure". "Je leur ai dit: vous aimeriez que j’entre dans votre jardin avec mes chiens?"
Les chasseurs lui ont rétorqué que lorsqu’une chasse à courre débute, elle doit aller à son terme. "Nous avons un droit de suite sur les terres autour de la forêt de La Braconne où a débuté la chasse. Mais on sait très bien qu’on n’a pas le droit d’aller chez Michel Belaud. Alors on a fait demi-tour", rétorque Michel Payement, le chef de meute, auquel appartiennent les chiens. L’incident d’il y a un mois? "On n’était pas restés plus de dix minutes avant de se rendre compte qu’on n’avait pas le droit d’y être", assure-t-il.
Face-à-face tendu entre propriétaire et chasseur. Ce dernier le jure: c’est très rare. "C’est un petit incident, le premier que j’ai rencontré en trente-six ans de chasse à courre. Et j’en fais entre 35 et 40 chaque année."
Le droit de suite, les chasseurs assurent l’avoir demandé aux propriétaires terriens des environs. Mais pas à Michel Belaud qui ne l’aurait de toute façon pas accordé pour ses 30 hectares classés en réserve de faune sauvage. "C’est bien qu’il y ait des réserves: quand on joue aux gendarmes et aux voleurs, il faut bien que les voleurs puissent se cacher." Le chevreuil pourra lui témoigner sa reconnaissance: à l’abri dans les bois, il s’en est tiré sans une égratignure.

Vallée de la Barguillère: des chasseurs interpellés pour braconnage
Début janvier, des chasseurs ont été interpellés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, surpris en flagrant délit de braconnage.
Ce n’était pas le bon jour pour braconner…
C’est à partir de «renseignements fournis», que les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’Ariège, ont appréhendé en début de mois, deux chasseurs en forêt domaniale du Consulat (dans la vallée de la Barguillère, au dessus de Foix).
Les braconniers n’avaient pas «marqué» les animaux, en l’occurrence 3 cervidés, avec un bracelet, ce qui constitue le fondement de l’infraction qui leur est reprochée. Les deux hommes, ont fait l’objet d’une procédure pour prélèvement sans autorisation, pour transport non soumis au plan de chasse.
Du côté du Parquet, Olivier Caracotch parle «d’un beau PV émis par l’Office national», mais ne précise pas si les braconniers feront ou non l’objet d’une convocation devant le Tribunal correctionnel de Foix ou devant le Tribunal de police.
Des infractions codifiées par le code de l’environnement
A l’instar de nombreuses polices spécialisées, et depuis juillet 2013, les agents de l’ONCFS en qualité «d’inspecteurs de l’environnement» disposent de nouvelles prérogatives de recherche et de constatation en police judiciaire, en matière notamment d’infraction à la police de la chasse.
Ils peuvent visiter des locaux, saisir des objets ayant fait l’objet d’une infraction, recueillir des déclarations, prélever des échantillons pour analyses, vérifier les identités, etc… Cela leur permet de mener l’enquête du début à la fin.
Dans l’affaire des braconniers ariègeois
Dans une affaire de contrebande, une contravention de 5ème classe peut être émise par les agents de l’ONCFS.
Outre les dommages et intérêts à verser suite aux éventuelles constitutions de parties civiles, nos deux braconniers risquent d’importantes amendes (jusqu’à 1500€ par infraction), mais également, la suspension de leur permis de chasser, et ce, en mesure conservatoire.
Quatre jeunes motards ont été la cible dimanche après-midi de tirs à la carabine dans une sablière à Villers-la-Ville, une propriété privée. L'incursion des deux roues n'a visiblement pas plu aux chasseurs, qui n’y sont pas allés par quatre chemins.
L’un d’eux, voire même peut-être plusieurs, a fait usage de son arme. Dans quelles circonstances précises ? On n’en sait rien pour l’instant. Mais la réalité des tirs ne fait aucun doute.
Un motard au moins a été touché à la nuque. Des traces de plombs ont été repérées à l’hôpital lundi.
Ce motard se plaint de douleurs dorsales. D’autres traces ont été retrouvées sur un casque ainsi que sur le réservoir d’une moto.
Le parquet de Nivelles enquête pour identifier le ou les tireurs. Les motards parlent d’une quinzaine de chasseurs qui les auraient encerclés.
Ce jeudi matin, Emmanuel Burton, le bourgmestre de Villers-la-Ville apporte un témoignage intéressant. Il connait visiblement certains chasseurs. Des chasseurs visiblement excédés d’avoir été dérangés sur leur territoire de chasse… "Dimanche soir, j’ai été averti par des chasseurs. Ils n’avaient pu chasser car des motos tournaient, faisant ainsi fuir le gibier. Ils m’ont également signalé que les motos avaient traversé des champs cultivés. Comme je possède des champs juste à côté de l’endroit, j’ai été vérifier sur place. C’est tout ce que je savais dimanche soir. Quant aux coups de feu, je n’étais pas au courant…"

LA FERTE-VIDAME - Partie de chasse mortelle
Un homme de 77 ans est mort ce samedi matin lors d'une partie de chasse à la Ferté-Vidame. Il a été touché mortellement par des balles tiré par un chasseur. Le retraité participait avec un groupe d'une vingtaine de chasseurs à une partie chasse.
Une enquête est ouverte pour établir les circonstances exactes du drame et connaître l'auteur du coup de feu fatal.

Pyrénées-Orientales : le chasseur qui a abattu la chienne Galak s’est dénoncé
Galak, une chienne berger, avait été abattue à 100 m de sa maison à Formiguères, dans les Pyrénées-Orientales. Un chasseur a avoué son geste. 
Nous vous relations il y a quelques jours, le cas de la chienne Galak, froidement abattue par un chasseur. C’est lors d’une battue, que cette magnifique croisée berger blanc suisse a tout d’abord été blessée à la cuisse, puis achevée à bout portant. Après que la chienne a été fortuitement retrouvée par un autre chasseur, cachée sous un éboulis, la famille Jany portait plainte à la gendarmerie de Formiguères. Le chasseur, connu de tous, qui s’était vanté pendant quinze jours d’avoir "flingué" un chien, a finalement avoué son geste.
Un officier de police judiciaire lui a remis sa convocation au tribunal pour le mois de juin prochain. Il sera jugé pour avoir délibérément tué un animal de compagnie et pour avoir utilisé un fusil à lunette non déclaré.
La fédération de la chasse condamne "une absurdité individuelle"
D’autre part, lors des vœux prononcés par le président de la Fédération départementale de la chasse, Alain Esclopé, celui-ci a fermement condamné cette absurdité individuelle "qui met à mal les valeurs et l’éthique que nous véhiculons au quotidien. Je condamne, nous condamnons, fermement et sans ambiguïté ce geste. C’est un désastre. Nous sommes meurtris. Nous nous réservons le droit de nous constituer partie civile en fonction des éléments de l’enquête".

NOURRAY Le braconnier se rebelle 
Tribunal correctionnel de Blois. Le 6 octobre 2013, les gardes nationaux de l'Office national de la chasse et de faune sauvage étaient en contrôle sur la commune de Nourray. Ils ont surpris un groupe de chasseurs en infraction. Ils s'agissaient de gens de la communauté des gens du voyage venus braconner sur cette commune. A leur vue, les chasseurs se sont scindés en deux groupes, se dirigeant vers deux voitures différentes. Un premier groupe a été contrôlé et leurs armes ont été saisies. Pendant ce temps, le deuxième groupe a tenté de s'enfuir. L'un des gardes s'est précipité vers ce deuxième groupe pour l'empêcher de partir. Le garde a tenté de prendre les clés de contact, mais il a reçu un coup au visage pour tenter de l'en dissuader. Persistant dans sa volonté d'arrêter la voiture, il a reçu d'autres coups de la part de Julien, conducteur de la voiture. Des renforts ont été appelés, de même que la gendarmerie et l'interpellation a pu avoir lieu.
Des infractions à la réglementation de la chasse ont été relevées à l'encontre des braconniers : défaut de permis de chasser, chasse sur autrui, gibier non marqué, armes non placées dans des étuis. Ces infractions seront poursuivies ultérieurement.
Mercredi après-midi, seul Julien était convoqué pour rébellion. Il ne s'est pas présenté à l'audience. En son absence, le tribunal l'a condamné à 60 jours-amendes fixés à 10 euros. En plus, il devra verser 300 € de préjudice moral au garde et 400 € pour les frais de procédure.

Chasse au sanglier en Languedoc-Roussillon : la course à l'armement
Midi Libre consacre une enquête à la chasse au gros gibier dans son édition de samedi. Avec des armes de plus en plus performantes, faut-il avoir peur des chasseurs ? Chasseurs, randonneurs et autres amoureux de la nature apportent chacun leur réponse. 
"Je chasse depuis près de 40 ans mais j'ai arrêté d'aller au sanglier. C'est trop dangereux. Les carabines qu'on utilise sont de véritables armes de guerre. On peut tuer quelqu'un à plusieurs kilomètres". Maurice Orange est président de la société de chasse de Saint-Geniès-des-Mourgues, un village au nord de Montpellier.
Après un énième accident, mi-janvier dans le massif de la Gardiole, près de Sète, qui a coûté la vie à un père de famille de 48 ans, il a décidé de prendre la parole pour dénoncer "l'indifférence" qui fait suite à ces drames. "Sur le moment, tout le monde est bouleversé et après on passe à autre chose", dit-il.
Balle mortelle jusqu'à 3 km
Maurice Orange regrette l'interdiction de la grenaille - des cartouches chargées d'une gerbe de plombs - parce qu'il y avait trop d'animaux blessés. "Je ne suis pas sûr qu'il y en ait pas autant aujourd'hui avec toutes les balles qui se tirent pour un sanglier. La grenaille ne portait qu'à quelques dizaines de mètres. Aujourd'hui, on peut tuer un sanglier à plusieurs centaines de mètres mais quand la balle ne se fiche pas en terre, elle reste mortelle jusqu'à 3 kilomètres du point de tir".
Des règles de sécurité... pas toujours respectées
Du côté des fédérations de chasse, on met en avant les règles qui entourent l'organisation des battues pour les sécuriser. "Ce n'est pas l'arme qui est dangereuse mais son utilisation imprudente", affirme un responsable. Les chiffres de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage n'établissent pas de lien direct entre les accidents et le type de munition mais au-delà de la vérité statistique, il y a des familles endeuillées.
Midi Libre a enquêté sur les pistes des battues, chez les armuriers, du côté des amoureux de la nature que sont les chasseurs mais aussi les randonneurs, les vététistes. Peuvent-ils vivre ensemble ? A quelles conditions ?

Des chasseurs surpris la nuit avec un chevreuil
La cour d’appel leur a infligé des amendes et un retrait du permis de chasse.
Les magistrats de la troisième chambre des appels correctionnels viennent de condamner deux chasseurs surpris le 18 août 2011 en train de braconner. Ils ont écopé chacun de 80 jours amende à 10 euros et d'un retrait du permis de chasser pour une période d'un an. La Société communale de chasse et la Fédération départementale des chasseurs, parties civiles, recevront 200 euros de dommages et intérêts.
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Le soir des faits, les deux chasseurs ont été surpris en pleine nuit par le propriétaire d'un terrain sur lequel ils étaient entrés sans autorisation. Celui-ci a alerté les gendarmes de Biganos qui ont immédiatement rappliqué sur les lieux. Ils ont intercepté les chasseurs et découvert dans un des véhicules un chevreuil mort, tué semble-t-il par un projectile ayant atteint une patte arrière. L'un des chasseurs, chef de meute, raconte qu'il possède une meute d'une trentaine de chiens et que, le matin du 18 août, il participait à une battue aux sangliers. Un de ses auxiliaires ne serait pas rentré au chenil et il serait donc parti à sa recherche avec un copain également chasseur. Ils auraient alors découvert un chevreuil blessé et l'auraient achevé pour abréger ses souffrances.
Des déclarations divergentes
« Nous n'avons jamais tiré et d'ailleurs, personne n'a entendu de coups de feu », se sont toujours défendus les deux hommes qui racontent que, si l'animal était chaud, « c'est parce qu'il y avait le chauffage dans la voiture ! »
« Leurs déclarations successives et divergentes devant les gendarmes signent leur mauvaise foi au regard des constatations matérielles objectives réalisées par les enquêteurs », concluent les magistrats de la cour d'appel qui ont également condamné les deux chasseurs à une amende de 150 euros pour avoir été interpellés sur le terrain d'autrui.

Carcassonne : un jeune homme de 19 ans tué à l'arme de chasse
Un jeune homme de 19 ans a été tué par arme à feu à Carcassonne. Il se trouvait dans une voiture avec d'autres personnes lorsque le groupe a été visé par des tirs.
Un jeune homme de 19 ans a été tué à l'arme de chasse dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 février à Carcassonne. La victime se trouvait à bord d'une voiture à proximité d'un cimetière avec d'autres personnes lorsque le groupe a été la cible de tirs, vers 04H00 du matin.
Une autre personne a été blessée mais n'a pas été grièvement atteinte.  Le ou les auteurs des tirs sont en fuite. Les motifs de l'attaque et ses circonstances exactes devront être déterminées par l'enquête, confiée à la police judiciaire.

Landes : un accident de chasse mortel à Gouts 
Un homme d'une quarantaine d'années est décédé lors d'un accident de chasse dimanche matin à Gouts. Un autre a été blessé dans un accident à Préchacq-lès-Bains
Dimanche matin, vers 9h30, un accident de chasse s'est produit à Gouts, route de Mugron. Un chasseur âgé de 40 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers organisée par les ACCA de Tartas et de Gouts.
Plusieurs chasseurs étaient alignés et venaient de faire feu sur un sanglier. L'animal a été blessé mais un des hommes s'est également écroulé, touché sous un bras.
Domicilié à Gouts, Arnaud Clavé, par ailleurs adjoint au maire de la commune, était père de deux enfants de 10 ans et 4 ans et demi. Il travaillait aux gravières de Gouts.
Les sapeurs-pompiers de Tartas et l'équipe du SMUR dépêchés sur les lieux ont tenté de le réanimer, en vain.
L'enquête s'orientait dimanche soir vers la thèse accidentelle. Âgé de 62 ans et domicilié à Audon, l'auteur du coup mortel a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Tartas, avant d'être laissé en liberté. Ses armes ont été saisies.
Un autre accident de chasse est survenu une heure et demi après, à 15 kilomètres de là, à Préchacq-lès-Bains. Vers 11 heures, un chasseur âgé de 47 ans a été touché par un plomb au niveau de la cuisse alors qu'il participait à une battue aux chevreuils. Blessé, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital de Dax.
Une enquête a également été ouverte et le tireur présumé, un chasseur âgé de 67 ans domicilié à Préchacq, a été entendu par les gendarmes.

Landes : un chasseur blessé par balle au cours d'une battue aux chevreuils
Ce dimanche, vers 11h du matin, ce chasseur, âgé de 47 ans, a été blessé à la cuisse par le tir d’un autre chasseur, au cours d’une battue aux chevreuils, à Préchacq-lès-Bains (Landes).
Pris en charge par les pompiers, il a été évacué vers le centre hospitalier de Dax, rapporte Sud Ouest.
Le chasseur présumé à l’origine du tir, âgé de 67 ans, a été entendu par les gendarmes.

Un chasseur blessé sur sa vigie à 5 mètres du sol
Un chasseur blessé sur sa vigie de chasse à 5 mètres du sol près de Saint-Pierre-sur-Dives
Un jeune chasseur de 16 ans  s'est blessé à la jambe, alors qu'il se trouvait en haut d'une vigie de chasse, ce dimanche
2 février à 15h30 en forêt d' Ecots sur la commune de Loudon près de Saint-Pierre-sur-Dives.
Coincé à 5 mètres du sol, ce sont les sapeurs-pompiers du GRIMP: groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux  de Caen qui sont intervenus.
Médicalisé sur place par le Smur, il a été ensuite été évacué vers le centre hospitalier de Falaise.

Loire-Atlantique. Les terrains de chasse placés sous surveillance
Les battues ciblant sangliers et chevreuils sont autorisées jusqu’au 28 février. L’Office national de la chasse a décidé d'arpenter la campagne pour veiller aux règles de prudence. À deux reprises, on a frôlé le drame en Loire-Atlantique en fin d’année 2013, à la suite de graves imprudences commises par des chasseurs. Les règles de sécurité sont rappelées aux chasseurs et des PV peuvent être dressés. « Des arrêtés préfectoraux prévoient, entre autres, l’interdiction des armes chargées sur les routes, l’interdiction du tir en direction des habitations, mais aussi l’obligation du port de vêtements fluorescents pour la sécurité des chasseurs et du grand public », détaille Eric Le Baut, chef de brigade à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les chasseurs doivent aussi respecter des angles de tir de 30°. Il est interdit de tirer dans la « traque », c’est-à-dire la zone prospectée, sauf si des miradors sont installés. Les armes doivent être transportées, déchargées dans les véhicules, placées sous étui. En l’absence d’étui, l’arme doit être démontée. « Quand un chasseur passe une clôture ou un fossé, son fusil doit être déchargé et vidé de ses munitions. »

Deux accidents de chasse ont eu lieu ce week-end, dont un mortel
Un homme d'une quarantaine d'années est décédé lors d'un accident de chasse dimanche matin à Gouts. Un autre a été blessé dans un accident à Préchacq-lès-Bains 
Dimanche matin, vers 9h30, un accident de chasse s'est produit à Gouts, route de Mugron. Un chasseur âgé de 40 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers organisée par les ACCA de Tartas et de Gouts.
Plusieurs chasseurs étaient alignés et venaient de faire feu sur un sanglier. L'animal a été blessé mais un des hommes s'est également écroulé, touché sous un bras.
Domicilié à Gouts, Arnaud Clavé, par ailleurs adjoint au maire de la commune, était père de deux enfants de 10 ans et 4 ans et demi. Il travaillait aux gravières de Gouts.
Les sapeurs-pompiers de Tartas et l'équipe du SMUR dépêchés sur les lieux ont tenté de le réanimer, en vain.
L'enquête s'orientait dimanche soir vers la thèse accidentelle. Âgé de 62 ans et domicilié à Audon, l'auteur du coup mortel a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Tartas, avant d'être laissé en liberté. Ses armes ont été saisies.
Un autre accident de chasse est survenu une heure et demi après, à 15 kilomètres de là, à Préchacq-lès-Bains. Vers 11 heures, un chasseur âgé de 47 ans a été touché par un plomb au niveau de la cuisse alors qu'il participait à une battue aux chevreuils. Blessé, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital de Dax.
Une enquête a également été ouverte et le tireur présumé, un chasseur âgé de 67 ans domicilié à Préchacq, a été entendu par les gendarmes.

Il zigzague sur les pistes de Niergnies : voulait-il écraser le gibier ou s’amuser ? Le tribunal a tranché   
Un jeune homme a été présenté ce vendredi au tribunal de Cambrai, car soupçonné d’avoir chassé le gibier en pleine nuit. Les membres de l’office national de la chasse et de la faune sauvage l’ont appréhendé alors qu’il était sur les anciennes pistes de Niergnies, la voiture feux allumés, braqués en direction des champs. Il zigzaguait et avait un lapin de Garenne ensaché. Mais ces dérapages n’étaient-ils pas tout simplement un amusement ? Et le lapin, ne l’a-t-il pas fauché par hasard ?
Âgé de 20 ans, le sweat à capuche porté dans un style voulu nonchalant, Anthony avance à la barre du tribunal, retrousse ses manches, mal à l’aise. Il est debout, on le questionne. Il répond à la robe noire qu’il n’est pas « un délinquant », que cette fameuse nuit du 12 septembre 2013, il « n’était pas » sur les pistes de Niergnies « pour écraser des lapins » mais pour « rigoler » : « Je l’ai bien expliqué aux policiers » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ajoute-t-il encore. Il quittera la salle après avoir narré son histoire, et avec une amende de 300 €. Une peine digne d’un jugement de Salomon, comme si le tribunal avait voulu couper la poire en deux, se montrant attentif à l’argumentaire du prévenu, et aux réquisitions du parquet, demandant un mois de prison avec sursis soit une peine d’avertissement.
Le procès-verbal rédigé par les spécialistes de l’ONCFS laissait entendre que le jeune homme s’était rendu coupable de « chasse de nuit », transport de gibier provenant d’une chasse nocturne… Les services de la chasse les avaient effectivement surpris, lui et ses amis, une nuit, au volant de sa voiture aux phares irradiants, en train de zigzaguer près de l’aérodrome. Lors de la fouille du véhicule, ils avaient découvert du gibier dans un sachet. Mais ce lapin, dira aujourd’hui Anthony au tribunal, « Je n’ai pas cherché à l’écraser », comme il n’est pas allé à Niergnies pour chasser le lapin de Garenne. Pourquoi alors ? Pour zigzaguer donc, « parce qu’il n’y a pas de circulation sur les pistes » M. R.

Haute-Saône : son chien, abattu par un voisin (éleveur et chasseur), quasiment sous ses yeux
Les larmes aux yeux, la voix tremblante, la rage au ventre, Stéphane Paquelet raconte comme son chien, Merlin, un bâtard bouvier bernois âgé de deux ans, a été abattu quasiment sous ses yeux mercredi dernier.
«Mes chiens font partie de la famille, je mange avec, je dors avec ». Les larmes aux yeux, la voix tremblante, la rage au ventre, Stéphane Paquelet raconte comme son chien, Merlin, un bâtard bouvier bernois âgé de deux ans, a été abattu quasiment sous ses yeux mercredi dernier. Alors que la nuit tombe, le jeune Merlin brise son collier et échappe à l’attention de son maître. Lorsque le propriétaire s’aperçoit de sa disparition, il part le chercher dans le village. « J’ai vu Merlin sur la route. Le voisin avait sorti son fusil de chasse, il criait : « Je vais plumer ton chien ». J’ai appelé le chien pour lui dire de revenir, il faisait presque nuit. Je suis rentré chez moi en espérant le voir revenir », explique-t-il. C’est alors que plusieurs détonations résonnent dans la commune de 160 habitants. « Au minimum cinq coups de fusils », estime Stéphane Paquelet qui a porté plainte et alerté la fédération de chasse.
Le soir même Merlin ne rentre pas. Avec des amis, Stéphane le cherche jusqu’à 3 h 30 du matin. En vain. Idem jeudi. Finalement, samedi après-midi, le frère du tireur présumé l’informe que le chien a été retrouvé, mort, dans un bosquet, derrière le champ de l’éleveur. Stéphane Paquelet est bouleversé : « C’était un chien gentil, limite peureux. Il nous collait pour qu’on lui fasse des caresses ».
Onze brebis croquées en trois mois : « C’est moi la victime ! »
L’éleveur reconnaît les faits. Sans remords. Sans même sembler prendre conscience de la dangerosité de ses actes. Au crépuscule, à quelques centaines de mètres des habitations, le pire a peut-être été évité. Le voisin estime cependant avoir eu de bonnes raisons d’agir ainsi : « Mercredi, quand il s’est enfui, son chien m’a croqué quatre moutons. Trois se sont sauvés. Je ne les ai pas encore retrouvés. En trois mois, onze bêtes ont été mangées. C’est moi la victime ! Qu’est-ce que j’ai d’autre comme solution ? », s’interroge-t-il. Évaluant le préjudice à 2.000 € minimum, il a décidé de porter plainte contre Stéphane Paquelet.
En novembre déjà, après la dernière attaque contre son troupeau, il avait porté plainte contre X. « Ce soir-là, je n’avais pas vu le chien de Stéphane Paquelet attaquer les bêtes mais je l’avais vu rôder. C’est un récidiviste qui a déjà tué des poules et des lapins », affirme l’agriculteur. Mercredi dernier en revanche, il dit avoir vu le chien s’en prendre à ses animaux, ce qu’il n’a pas supporté. « Un chien c’est comme un enfant, ça s’éduque. Si mon chien était allé dans un troupeau, c’était pareil sauf que le mien est attaché », insiste l’homme dont le fils jouait de temps en temps avec Merlin.
« Jusque-là, on avait encore jamais vu ça. C’était déjà arrivé une fois pour un chat mais pas pour un chien », commente Christiane Bouvier, présidente de la SPA de Vesoul, qui n’exclut pas de porter plainte. La présidente ne se dit pas surprise cependant de tels agissements. « Très souvent, on constate que dans les conflits de voisinage, les gens s’en prennent aux animaux, ce qui est particulièrement lâche. Au final, ce sont eux qui souffrent ».
Stéphane Paquelet a enterré Merlin dimanche soir, la mort dans l’âme. Ses trois filles, inconsolables, sont restées enfermées dans leur chambre toute la soirée.

Haute-Marne : Accident de chasse mortel pour un quinquagénaire 
Un homme de 57 ans est décédé ce jeudi dans la forêt de Huilliécourt, après avoir été touché par un projectile d'arme à feu. Si l'enquête s'oriente vers un accident de chasse, les causes de sa mort ne sont pas encore affirmées. Ce dramatique accident pourrait être le premier de la saison de chasse en Haute-Marne.
Vers midi ce jeudi, les secours sont appelés. Un homme serait gravement blessé dans la forêt d'Huilliécourt.
La victime de 57 ans, originaire du sud du département, est finalement décédé, touché par un projectile d'arme à feu .
Selon les premiers éléments, deux frères et des amis seraient partis chasser.
C'est lors de cette partie de chasse qu'ils auraient découvert l'un des leurs, blessé.
Si l'enquête de gendarmerie s'oriente pour l'instant vers un accident de chasse, rien n'est encore affirmé.
Aucune certitude également sur le projectile. Est-ce une balle, un éclat...? Dans tous les cas, la blessure mortelle est due à une arme à feu.
Les investigations se poursuivent pour déterminer les causes exactes de ce drame.
Une autopsie devrait être pratiquée vendredi dans l'après-midi à Chaumont.
La chasse qui est pourtant un loisir connaît chaque année dans le département un à deux accidents de la sorte, sans être toutefois à chaque fois mortel.
Ecoutez la réaction du président de la fédération de chasse du département, Thomas Corvasce...

SUMENE Bousculé par un sanglier, le chasseur finit à l’hôpital 
Il était 16h ce samedi quand un chasseur a été pris pour cible par un sanglier qui s’est rué, avec toute la force dont peut faire preuve l’animal, sur l’homme qui est désormais blessé à la hanche. Les pompiers ont dû intervenir dans des conditions loin d’être évidentes puisque le terrain arpenté ne permettait pas d’accéder facilement aux lieux de l’accident. Un hélicoptère a finalement permis d’hélitreuiller le chasseur vers l’hôpital de Ganges.

MONTRIEUX- EN-SOLOGNE Elle trouve la mort à la chasse   
La commune de Montrieux- en-Sologne, dans le canton de Neung-sur-Beuvron, a été hier dimanche le théâtre d'un nouveau drame. Après l'accident de la route, qui avait coûté, mercredi, la vie à un automobiliste blésois, c'est un chasseur, qui est hier décédé.
La victime est une jeune femme âgée de 26 ans. Elle habitait Dhuizon, commune voisine de Montrieux. Ce dimanche 9 février, elle était partie à la chasse aux bécasses du côté de La Gauchère (non loin du lieu de l'accident de la circulation de mercredi). Elle était avec deux autres personnes. L'une d'elle aurait trébuché, peut-être à cause d'un chien. Un coup de fusil serait alors parti. Il a mortellement touché la jeune femme.
Les deux autres chasseurs ont immédiatement donné l'alerte. Et ont apporté les premiers secours à la victime. Arrivés sur place, le Samu ainsi que les sapeurs-pompiers de Montrieux-en-Sologne et Neung-sur-Beuvron ont tenté de réanimer la jeune femme. En vain. Elle a succombé aux blessures provoquées par l'arme à feu.
Les gendarmes de la brigade de Neung-sur-Beuvron ont ouvert une enquête. Ils ont reçu le renfort du technicien en identification criminelle de Blois ; il est intervenu pour procéder aux premières constatations sur place.
Dans le département du Loir-et-Cher, le dernier accident de chasse mortel s'était produit le 23 octobre
2011 à Saint-Arnoult. La victime avait 52 ans et était boucher à Montoire.

Faits divers à Caen. Un chasseur endommage une voiture sur le périph'   
Le tir d’une arme de chasse a atteint une voiture circulant sur le périphérique de Caen (Calvados), dimanche 9 février 2014 vers 17 h 40.
Pas de blessé à bord du véhicule, qui roulait à hauteur de la sortie n° 14 Cormelles-le-Royal (Calvados), à l'est de Caen.
Deux chasseurs, qui pratiquaient leur hobby près d'un bassin de rétention, ont été interpellés pour mise en danger de la vie d'autrui. Ils sont toujours en garde à vue ce lundi matin.

Viol intrafamilial lors de parties de chasse à Rochefort: la famille condamnée
Le procès dans le dossier du viol intrafamilial à Rochefort s’est terminé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies pour des viols et attentats à la pudeur commis sur une jeune fille durant plus de dix ans ont toutes été condamnées avec des peines plus ou moins lourdes.
Le procès des membres de la famille et de connaissance de la traqueuse de Rochefort qui avait été violée à plusieurs reprises lors de parties de chasse s’est achevé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies ont été condamnées. Le père de la jeune fille a été condamné à 9 ans de prison ferme, la mère à 6 ans de prison ferme, le parrain à 8 ans de prison ferme et un ami chasseur à 7 ans de prison ferme. Seuls les deux frères de la victime, Marc et Guy, ont été condamnés avec sursis. Ils ont écopé respectivement de 4 et 2 ans de prison avec sursis.
La jeune fille avait tout révélé le 11 janvier 2012
Le 11 janvier 2012, la victime présumée a dénoncé aux forces de l'ordre les faits qu'elle aurait subis de la part de son père, ses deux frères et l'ami de la famille. "Trois PV d'audition ont été rédigés, modifiés pendant l'audition et faxés au juge d'instruction qui n'était pas encore saisi pour ces nouveaux faits. D'autres problèmes apparaissent également, ces PV ne sont pas conformes", avait soutenu l'avocat de la mère de la victime, Me Rodeyns.
"La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile"
Les avocats de la défense avaient également mis en avant le fait que divers devoirs complémentaires qui auraient pu permettre d'amener des éléments de culpabilité, comme un test ADN ou le fait que la victime ait parlé de davantage de chasseurs dans ses auditions, leur ont à chaque fois été refusés. "La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile. La victime a parlé de neuf chasseurs et on n'en trouve que deux sur le banc des prévenus", avait souligné l'avocat du père de la victime.
Le tribunal a suivi l'avis du parquet
Les avocats de la défense avaient également déploré une violation du secret professionnel de la part de l'assistante sociale qui a accompagné la victime lors de la première dénonciation des faits. À titre subsidiaire, le père, la mère, l'un des frères de la victime et l'ami de la famille avaient plaidé l'acquittement. Le parrain et le second frère avaient demandé les sursis les plus larges. Le parquet de Dinant lui avait requis des peines allant de 2 à 9 ans de prison. Il semblerait donc que ce soit cet avis que le tribunal ait décidé de suivre. Les avocats de la défense ont jugé ces peines très lourdes.

Le sanglier attaque un chasseur : 40 jours de plâtre 
AISNE. En pleine partie de chasse, Éric Vasselet a été attaqué par un sanglier blessé, près de Sissonne. L’animal lui a arraché des ligaments.
Éric Vasselet se souviendra longtemps de sa partie de chasse du 2 février. «  Je chassais dans les bois situés entre La Malmaison et Lor. Un sanglier avait été blessé le matin même mais il s’était enfui. Après le déjeuner, on a décidé avec mon frère de le pister en suivant ses traces de sang.  »
Après une heure de recherche, le Malmaisonien se retrouve nez à nez avec le sanglier. « On pensait qu’après tout ce temps, il serait mort. Mais il était là, bien vivant devant nous, et il nous a chargés en grognant et en hurlant à la fois. Cela a résonné dans toute la forêt », se rappelle-t-il. Malgré les tirs des deux chasseurs, Éric Vasselet est percuté de plein fouet. « Il m’a arraché le pantalon et s’est retourné pour me mordre à la cheville. »
L’homme, dans sa chute, a lâché son arme. Il est à terre. L’animal décide alors de charger son frère qui le retient avec la crosse de son fusil, à la force de ses bras. « J’en ai profité pour récupérer mon arme et le tuer. Avec mon frère on a vidé nos chargeurs sur lui. J’étais dans une colère folle. Sur le coup, je ne sentais même pas la douleur », explique le chasseur. Il a pourtant les ligaments arrachés et le tendon d’Achille touché. « Il y avait du sang partout. Mon frère m’a fait un garrot puis les pompiers m’ont transporté à la clinique Saint-André à Reims. »
L’homme y subi une opération de 2 h 30. Durant 40 jours, il doit porter un plâtre et deux mois de rééducation sont ensuite prévus. « Je reçois aussi des plaquettes de sang deux fois par semaine. Cela doit permettre d’enrayer d’éventuelles maladies que l’animal aurait pu me transmettre. »
Et le sanglier qu’est-il devenu ? « Il a voulu me croquer, mais finalement c’est moi qui vais le manger », rigole le chasseur.

Un chasseur avait accidentellement tué son ami: 30 mois de prison avec sursis
Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Bonneville étudiait un dossier d’homicide involontaire. A la barre, une homme, chasseur depuis longtemps, répondait de ces faits pour avoir, le 15 novembre 2012, tiré involontairement sur un de ses amis lors d’une partie de chasse. Il avait aperçu un sanglier. A l’issue de l’audience, l’homme a écopé de 30 mois de prison avec sursis et une interdiction de chasser et de posséder une arme pendant 5 ans.

Chasse : condamnations pour les « viandards »
Deux affaires de « viandards », ces chasseurs qui ont oublié l’éthique et les règles au fond de leur cartouchière, ont connu leur épilogue judiciaire ce jeudi.
Les chasseurs condamnés jeudi l’ont été à de la prison avec sursis. Ils ont également écopé d’annulations de leur permis, de confiscations d’armes, de véhicules et d’amendes.
La première affaire a pour cadre Magny-lès-Aubigny, dans le massif forestier de Cîteaux. Franck, 46 ans, et Cyril, 20 ans, étaient accusés d’avoir chassé de nuit – une lunette de visée nocturne a été saisie – en 4x4, en dehors des périodes de chasse. Ils sortaient la nuit pour aller faire des cartons sur tous les animaux qui passaient dans leurs phares, y compris des espèces protégées.
Des « massacres »
L’affaire avait ému au point que la procureure de la République, au cours d’une conférence de presse spécialement convoquée, avait évoqué des « massacres », terme repris lors de l’audience, le 12 décembre dernier, par l’avocate de la Fédération des chasseurs de Côte d’Or. La procureure Noirot avait requis des peines de prison avec sursis, dont six mois pour Cyril, principal organisateur de cette boucherie. Finalement, Cyril écope de 4 mois avec sursis et Franck de 1 mois. La justice frappe également au portefeuille : confiscation des armes et du 4x4, 800 € de dommages et intérêts à régler à chacune des quatre parties civiles ; annulation du permis de chasse avec interdiction de le repasser avant 3 ans pour l’un et un an pour l’autre.
Les autres viandards, deux frères de 46 et 30 ans, Christian et Nicolas, opéraient à Auxonne. Roulant à tombeau ouvert à bord de leur 4x4, ils poursuivaient les sangliers pour leur tirer dessus, sur des terrains ne leurs appartenant pas. Mad Max version rurale… L’avocate de la Fédération les avait qualifiés de « honte de la communauté des chasseurs », lors de l’audience du 19 décembre. Là encore, la justice a mixé prison avec sursis (4 mois pour Christian, 3 mois pour son frère), annulation du permis amendes (1 000 € au total) et dommages et intérêts (1 000 €).

Une centaine d'animaux abattus : cinq braconniers condamnés 
ARDENNES. De nuit comme de jour et en dehors de tout cadre légal, ils avaient abattu près d’une centaine d’animaux en trois ans. Ils ont été rattrapés par la justice.
Des dizaines de daguets, brocards, cerfs, chevreuils, biches, sangliers et renards passés par le fil de la carabine. De jour, en dehors des périodes fixées, comme de nuit où toute action de chasse est interdite… Au total, de 2005 à 2008, près d’une centaine d’animaux ont été tués, dépecés et revendus au détail en dehors de toute réglementation et cadre légal. Mais aussi impressionnant qu’il soit, le tableau de chasse avoué par Patrick Fourgon, 67 ans, et ses amis, est sans doute encore en deçà de la réalité.
Pour faire la lumière sur ces faits, le tribunal correctionnel a longuement interrogé les protagonistes de l’affaire, mercredi 19 février. Cheville ouvrière du trafic et braconnier assumé, Patrick Fourgon a concentré l’attention des magistrats.
Le braconnage, une drogue Titulaire du permis de chasse depuis l’âge de 16 ans, celui-ci a quasiment toujours braconné, car y voyant là « une tradition ardennaise ». Un paradoxe qui n’est pas allé sans titiller la curiosité de la présidente Jennyfer Picoury. « Il vous sert à quoi votre permis de chasse dans votre situation ? À vous donner bonne conscience ? » « Je chasse légalement aussi. J’utilise mon permis comme beaucoup d’autres chasseurs. Je connais le milieu de la chasse et du braconnage depuis 50 ans, je ne suis pas naïf », a répondu l’intéressé. « Vous pensez que tous les chasseurs ardennais sont aussi braconniers ? », en a conclu la présidente.
Quelles étaient donc les motivations de ce braconnage en bande organisée ? L’adrénaline bien plus que l’argent. « C’est une drogue. Il y a le gendarme et le voleur. Quand je chasse la nuit, je deviens le gibier… », assène Patrick Fourgon. La vengeance aussi. Parce que les sociétés de chasse, petites et grandes n’en voulaient plus, le principal prévenu s’est mis à braconner sur leurs terrains pour leur ôter le gibier du viseur. Les faits ont, pour la plupart, été reconnus.
Le décompte des animaux tués a été largement facilité par la découverte du carnet intime d’une jeune mineure, formée aux techniques de braconnage par Patrick Fourgon durant la période de prévention. « Cela ne vous dérange pas de mettre une arme telle qu’une 222 Remington dans les mains d’une jeune fille ? Vous connaissez la portée des balles (environ 2 km, ndlr)  ? », a fustigé la présidente. « Je savais qu’il n’y avait personne au bout du bois », a rétorqué Patrick Fourgon, devin. Il a été condamné à quatre mois de prison ferme et 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. Ses coprévenus ont écopé d’amende allant de 500 à 3 000 euros avec sursis.

Un lynx tué dans le Jura
STRASBOURG, 20 fév 2014 (AFP) - Le centre de protection de la faune sauvage Athenas de Lons-le-Saunier a fait état jeudi de la mort d'un lynx victime du braconnage dans le département du Jura, qui abrite la quasi totalité de la population française du félin.
L'animal a été tué d'une balle qui lui a traversé le thorax, a-t-on indiqué. La dépouille du prédateur, une femelle adulte de plus de trois ans, a été découverte le 27 janvier par un promeneur en contrebas d'une falaise à Granges-de-Ladoye. Son corps avait semble-t-il été jeté du haut d'un belvédère à proximité.
"C'était une femelle qui s'était reproduite l'an dernier. Elle avait avec elle deux jeunes non émancipés", a précisé à l'AFP Gilles Moyne, responsable au centre Athenas, qui a dénoncé un nouvel acte de braconnage. "Le lynx est une espèce protégée par la Convention de Berne et la réglementation française, sa destruction constitue un délit", a-t-il rappelé.
Le centre de protection affirme que ce cas représente "la partie visible du braconnage". "Il y a de façon récurrente des individus qui disparaissent
C'est un phénomène qui nous inquiète", a ajouté M. Moyne. Deux cas avec de "fortes présomptions de braconnage" ont été recensés dans le département en 2013.
Le centre d'alerte a lancé un appel à témoins et n'exclut aucune piste
"Certains supportent mal la concurrence avec un grand prédateur. Il y a aussi des éleveurs qui pourraient avoir subi des dégâts" sur leur bétail, a expliqué son responsable.
Une enquête a été ouverte et confiée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Le Jura abrite la quasi totalité de la population française de lynx, soit une quarantaine d'individus. Ces derniers sont issus d'une population reconstituée en Suisse après la réintroduction du félin dans la confédération helvétique dans les années 1970.
 
Les aigles royaux intoxiqués au plomb de chasse
Les restes de munition dans les entrailles ou la viande d'animaux tués par les chasseurs provoquent des intoxications au plomb chez des oiseaux charognards comme l'aigle royal.
Ces dix dernières années, quelques-uns des aigles royaux alpins trouvés morts ou malades ont été diagnostiqués de saturnisme, soit d'intoxication au plomb.
C'est ce qu'ont constaté la Station ornithologique suisse et le Service de chasse et de pêche des Grisons. La Station ornithologique et le canton des Grisons ont donc fait analyser 41 aigles royaux et 20 hiboux grands-ducs d'Europe provenant de différents cantons par les instituts de médecine légale et de pharmacologie et toxicologie vétérinaire de l'université de Zurich.
Les tests ont révélé de très hautes concentrations de plomb - plus élevées que dans les études étrangères - dans les os de presque tous les aigles. Trois d'entre eux présentaient des concentrations dans le sang, les reins et le foie si hautes qu'ils ont dû souffrir d'une intoxication aiguë, écrivent jeudi les mandataires de l'étude dans un communiqué commun.
Pour comparaison, les hiboux, qui ne se nourrissent pas de charognes, avaient un taux de plomb dans les os dix fois moins élevés, similaire à celui qu'on trouve dans les os des bouquetins et des marmottes dont se nourrit l'aigle.
Les chercheurs en ont conclu que les intoxications des aigles sont probablement dues à l'ingestion de munition de chasse. Des résultats similaires chez le condor de Californie et le pygargue à queue blanche corroborent cette thèse, selon ces travaux à paraître dans le Journal of Ornithology.
Munition sans plomb
Le canton des Grisons et d'autres administrations de la chasse en Suisse ont d'ores et déjà pris différentes mesures pour éviter de futurs empoisonnements. Les gardes-chasse n'utilisent plus que des munitions sans plomb pour les tirs de régulation.
En outre, les chasseurs sont maintenant tenus d'enterrer les viscères touchés par les balles ou la grenaille de plomb pour qu'ils ne soient plus à la portée des charognards comme l'aigle ou le gypaète. La gestion des déchets de chasse contaminés doit aussi être améliorée, en attendant une production de munition sans plomb pour tous les calibres et dans une qualité comparable. La chasse pourrait alors se reconvertir entièrement à la munition sans plomb.
Il n'est toutefois pas exclu que dans les Alpes, du plomb d'origine naturelle se concentre dans la chaîne alimentaire et se dépose dans les os des animaux. L'étude se poursuit pour savoir si tel est le cas.

Accident de chasse à Saoû : un sexagénaire blessé après une chute 
Ce samedi, vers 13h30, un chasseur âgé d’une soixantaine d’années a fait une chute dans un pierrier à Saoû, dans le col de Courbis. Il aurait dévalé une pente sur une dizaine de mètres. Conscient, le sexagénaire est blessé au dos. Gendarmes et sapeurs-pompiers, dont des secouristes spécialisés, sont sur place. L’hélicoptère Dragon 38 de la Sécurité civile devrait également être engagé.

Les Ch'tis fox days ont bien lieu
La chasse aux renards est lancée dans la région tout le week-end -les "ch'tis fox days"- les chasseurs ont prévu de traquer le mammifère au pelage roux. Pour eux, il s'agit d'une action d'utilité publique pour limiter les populations du carnivore.
Selon nos confrères de la Voix du Nord, pour 2012-2013 : 1500 renards ont été tués selon la fédération des chasseurs du Nord. Loin derrière les 4 500 prises revendiquées par l’Association des piégeurs agréés du Nord et des gardes assermentés, mais largement devant les chasseurs et leurs 500 prises. Des chiffres, qui prouvent selon eux, la prolifération du mammifère. On retrouve désormais des terriers de renards même dans les zones urbaines.
Les chasseurs qui participent au Ch'tis fox days n'ont pas répondu à nos sollicitations. Nous n'avons donc pas d'images ou de chiffres sur ce week-end de traque.
Manifestation contre les "Ch'tis fox days"
Cette chasse est tout à fait légale mais de nombreuses associations contestent ce qu'elles appellent un "massacre". Brigitte Bardot s'était indignée de la tenue de ces ch'tis fox days. L'actrice avait déclaré "Ils vont les déterrer, les piéger, c'est d'une cruauté immonde. On n'est pas au Moyen-Âge".
Le 15 février, à Lille, quelque 750 personnes, selon la police, et entre 1.200 et 1.500 selon les organisateurs, avaient défilé dans les rues de la ville pour défendre le renard avant "une inadmissible tuerie". A l'heure où l'on vante la biodiversité, des associations écologistes s'insurgent. "Le renard est véritablement un auxiliaire d'agriculture et non plus le chapardeur de poules", a ajouté Pierre Athanaze, président de l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages). "Le renard fait économiser au minimum 2.400 euros par an à l'agriculteur", a avancé Denis-Richard Blackbourn, docteur en écoéthologie et ethnozoologie, auteur de nombreux ouvrages sur le renard.

A Saint-Hernin. Gravement blessé en tombant d’un poste de guet
Alors qu'il participait à une battue, un chasseur est tombé d'un poste de guet. Il a été sérieusement blessé
Un chasseur de 70 ans a été grièvement blessé après avoir chuté d’un poste de guet, à quatre mètres du sol, alors qu’il participait à une battue au gros gibier dans la forêt de Coadou à Saint-Hernin, près de Carhaix. L’accident s’est produit dimanche, peu avant midi. L’homme, originaire de Quimperlé, a été secouru par les pompiers de Carhaix avant d’être transporté à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest par hélicoptère.

Corse : un chasseur blessé par balle
Ce dimanche matin, un chasseur, âgé d'une soixantaine d'années, a été blessé par balle à Sotta (Corse-du-Sud). Touché au bras et au ventre par des décharges de chevrotine, il a été transporté par les secours à la clinique de l’Ospedale, à Porto-Vecchio, avant d’être transférée à l’hôpital d’Ajaccio. Selon une source proche de l’enquête, un accident de chasse serait à l’origine des faits.

Une balle se loge dans le siège de voiture d'une petite fille
Une petite-fille et son père ont eu une peur bleue samedi après-midi : une balle d'arme à feu s'est logée dans le siège passager de la voiture où l'enfant était assise.
Une balle s'est logée dans le siège passager de voiture occupé par d'une enfant âgée de dix ans samedi après-midi.
Le véhicule circulait sur la RD 944, à Nançay, au moment de l'incident. La jeune fille et son père, qui conduisait, n'ont pas été blessés mais ont eu une grosse frayeur. D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une balle perdue provenant d'une partie de chasse qui avait eu lieu au même moment dans le bois de la commune. Des auditions des chasseurs ont été effectuées.


Accident mortel lors d'une battue à Clans: prison avec sursis pour un chasseur
Lors d'une partie de chasse à Clans le 1er décemebre 2013, un habitant du village avait tiré sur un Mandolocien de 50 ans, qu'il avait confondu avec un sanglier.
Poursuivi pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Nice, le chasseur de 68 ans a été condamné à 2 ans de prison avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré. Il lui a été interdit de le repasser avant 5 ans.

Le chasseur condamné pour avoir pété les plombs
À Condé-Folie, une dispute quant au droit de chasse a dégénéré en pugilat. L’auteur présumé des coups a été condamné jeudi.
Condé-Folie (canton de Picquigny) loue ses étangs avec une contrainte : ils restent accessibles aux chasseurs du village les dimanches et jours fériés. Depuis des lustres, il semble que les autochtones s’asseyaient sur la règle, chassant quand bon leur semblait. Il y a un peu moins de deux ans, David reprend le bail d’un étang, et, puisqu’il paye un loyer, entend faire respecter ses droits.
Début septembre 2013, un mercredi vers 21 h 30, une première altercation l’oppose à Tristan 18 ans, qui revient de traquer le migrateur. Les deux hommes s’échangent comme de bien entendu des noms d’oiseaux. « Je n’ai pas voulu envenimer les choses en portant plainte, j’ai décidé d’en parler au maire », rappelle David. Tristan est convoqué par le premier magistrat qui lui rappelle les règles en vigueur. Le 24 septembre, à 19 h 45, David achève de nourrir ses canards avec sa petite fille de 7 ans quand, d’après lui, il tombe nez à nez avec Tristan, de retour de la chasse. Le ton a à peine le temps de monter, d’autant que David veut protéger son enfant d’une scène pénible. Il affirme que Tristan lui assène d’abord un coup dans les côtes puis, alors, qu’il s’écroule, un violent coup de poing à l’œil. Les conséquences sont sévères : plancher orbitaire fracturé, séquelles sur la vision, dix jours d’interruption de travail.
Tristan, à la barre du tribunal hier jeudi, affirme que toute cette scène a été inventée. L’avocate de la partie civile Delphine Fontaine lui fait remarquer que son client n’a pu se blesser seul, et que la petite fille a décrit précisément sa vêture (un sweat-shirt avec un sanglier sur le plastron) et l’a reconnu sur une planche photographique. Tristan, le doigt battant nerveusement la barre des accusés, rétorque que « des pulls avec du gibier, tous les chausseurs en ont » et que David « a très bien pu me prendre en photo dans les marais et ensuite monter la tête à sa fille  ». David tombe des nues : « Comme si j’allais le prendre en photo ! Il n’est même pas de ma famille ! » Pour la procureur Françoise Dale, l’explication est plus simple : « Il n’a pas apprécié d’être convoqué par le maire. Dans la région, la chasse, c’est sacré ». Elle requiert six mois de prison avec sursis, peine prononcée par le président. Tristan ne s’en remet pas : « Tout ce que voulait ce monsieur, c’est un bon pigeon pour toucher de l’argent. Moi, on m’a dérangé un 11 novembre alors que le 12, je passais les tests d’entrée à l’armée à Nancy. Pour la première fois que je viens à la justice, là, je suis dégoûté ».

Max a reçu 17 plombs de chasse dans le corps !
Max est un miraculé. Ce beau chat roux de 4 ans a frôlé la mort il y a une semaine. Joueur et très câlin, il ne quitte plus ses maîtres. « Il a des antibiotiques et n’a pas le droit d’aller dehors. Sinon, il y serait déjà » assure Luc. Samedi dernier, vers 18 heures, lorsqu’il rentre au domicile familial avec son épouse, Max les rejoint. Comme à l’accoutumée. « Mais ça m’a surpris de le voir rentrer en marchant au ralenti. D’habitude il court » précise Luc, qui comprend vite que quelque chose ne va pas. « Il avait du sang, on pensait qu’il s’était battu avec un autre chat » se rappelle Séverine. Max ne s’alimente plus et passe plusieurs heures couché sur un plaid. « Quand on touchait sa queue il criait » raconte encore le couple qui décide d’emmener l’animal chez le vétérinaire. Une radiographie montre alors que leur chat est criblé de 17 plombs. Par chance, aucun organe vital n’est touché. Max devra désormais vivre avec. « La cicatrisation se fera toute seule » précise Luc qui avoue être « un peu énervé ». D’autant que Max est l’animal de son fils Romain, âgé de 10 ans. « Ça lui a fait peur, souligne Séverine. Ce qui le choque le plus c’est de savoir que quelqu’un a eu l’intention de vouloir tuer son chat ». Et la maman ne cache pas son inquiétude, « on a peur que Max recroise son tireur ». Sans dénoncer pour autant qui que ce soit. Mais le doute sur un éventuel chasseur plane. « Vouloir tuer un animal ce n’est pas très intelligent. Il faut penser que bien souvent ils appartiennent à des enfants » conclut le père de famille.

Marmande. Des animaux «piégés» à la strychnine, un violent poison mortel
Du côté de la Sepanlog (1), même si «plus rien n’est censé étonner qui que ce soit», il est des initiatives qui laissent tout de même «rêveur», version «cauchemar», il va sans dire. Dernière en date, la pratique dite du «poussin farci à la strychnine», allègrement utilisée dans une commune du Marmandais ! «Vous avez bien lu, poussin à la strychnine, un poison extrêmement violent, présent dans la taupicine, sorte de poudre utilisée voici quelques décennies pour se débarrasser des taupes mais aujourd’hui strictement interdite en France.» Car ce sont a priori bien des taupes qui sont visées par le procédé.
Une kyrielle d'infractions.
Manque de chance pour le «piégeur agréé» auteur de cette pratique douteuse, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a été mise au courant et s’est mis en devoir de verbaliser le contrevenant ayant commis une infraction passible du tribunal correctionnel. D’autant que le cocktail ne contenait pas que de la strychnine, il y avait (aussi) un désherbant et un autre ingrédient du même genre ! Ajoutons-y pour faire bonne mesure l’utilisation de pièges non homologués et l’on comprendra combien la Sepanlog a goûté l’initiative ! «Ce qui nous semble aussi gravissime que la pratique elle-même, c’est le fait qu’elle ait été initiée par une personne titulaire d’un agrément délivré par l’administration. Nous allons donc demander le retrait de cet agrément indépendamment des recours que nous formulerons sur le plan judiciaire», explique Alain Dal Molin. Le secrétaire général de la Sepanlog ajoute, «concernant la «technique» utilisée, peut-on tolérer un tel obscurantisme au XXIe siècle ? Peut-on accepter de voir des produits aussi dangereux dispersés dans l’environnement ? C’est tout simplement dégueulasse».
Remonté comme une pendule le secrétaire général Alain Dal Molin s’inquiète, «car tout poussin ingéré entraîne de manière inéluctable la mort que l’animal soit domestique (chien, chat) ou non (y compris espèces protégées, comme le putois d’Europe). Sans évoquer des enfants confrontés à la vision d’un poussin de manière fortuite et tenté de le manipuler». Conclusion, d’Alain Dal Molin : «à ranger dans l’armoire du Super bêtisier».
(1) Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature en Lot-et-Garonne.

Carcans : pris en flagrant délit de braconnage
Il avait abattu un cerf. Ce braconnier risque notamment 1 500 euros d’amende. 
Les faits remontent au 6 février dernier à la tombée de la nuit et se sont déroulés sur la commune de Carcans à la limite des communes de Brach et de Listrac. Ce jour-là, une personne ne possédant pas de plan de chasse ni de droit de chasser sur le territoire de la commune, a abattu de deux balles un jeune cerf (daguet), puis a dissimulé l'animal sous des herbes en attendant le lendemain matin à l'aube pour le découper et l'emporter.
À son arrivée sur les lieux, le braconnier a bien retrouvé son trophée mais il n'avait pas prévu de se retrouver en face des policiers de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et de l'environnement de la brigade de Saint-Laurent-Médoc qui, toute la nuit, malgré la tempête, ont fait le guet à proximité de l'animal. Pris sur le fait, en attendant d'être convoqué pour son audition, l'auteur n'a pu que reconnaître son acte de malveillance.
L'animal, la carabine utilisée, les munitions et le matériel servant à découper le cervidé ont été saisis et mis sous scellés. Outre le matériel confisqué, le braconnier qui sera convoqué prochainement devant le juge encourt une amende de 1 500 euros, la suppression du permis de chasser pour une période de 5 ans, ainsi qu'un retrait du permis de conduire. C'est le deuxième cas en deux mois que la police de l'environnement sanctionne dans le Médoc, notamment à Vensac où une équipe a été démantelée dernièrement.

Accident de chasse. Le cycliste reçoit une balle, le tireur condamné
Le 15 septembre, lors d’une battue à Thorigné-Fouillard, un homme de 47 ans avait tiré sur un sanglier. Mais la balle avait touché un cycliste.

Jeudi, devant le tribunal correctionnel de Rennes, le chasseur comparaissait pour blessures involontaires et pour avoir utilisé des cartouches de chevrotine, ce qui est interdit.
"Je ne savais pas que c’était de la chevrotine. J’ai récupéré les cartouches chez mon père." Concernant les blessures, le prévenu est penaud : "Il y a forcément une faute, mais on ne peut pas dire que c’était un mauvais tir."
Son avocat a plaidé la relaxe. La battue avait lieu dans un bois entouré de routes. "Mon client n’avait pas l’intention de tirer vers la route. Il n’y a pas de faute caractérisée."
Le tribunal a condamné le chasseur à un mois de prison avec sursis. Son permis de chasse est retiré pendant un an.

Un chasseur condamné pour avoir volontairement tiré sur un chien
L’animal - un Beauceron de deux ans - avait été mortellement blessé. Jugé en janvier, l’homme a été reconnu coupable. Son permis de chasse lui a été retiré et toutes ses armes confisquées.

Un quinquagénaire décédé lors d'une partie de chasse : dix-huit mois avec sursis pour le tireur
Il a 22 ans et il n’a « plus envie d’y retourner ». Plus jamais. La chasse, c’est fini pour lui. Car sa dernière balle a tué. Non pas du gibier… mais un homme.
Le bois du Réconfort, à Vignol, porte bien mal son nom depuis l’accident du 6 octobre. En fin de matinée, un chasseur de 58 ans est touché à la tête lors d’une battue aux sangliers. La balle à gros gibier ne lui laisse aucune chance. Elle lui ôte la vie et bouleverse celle du tireur : Ludovic, 22 ans.
Touché à la têteQuelques heures avant, le « rond » a été tenu par la société de chasse de l’Aqueduc. Les consignes de sécurité ont été rappelées. Chaque participant a été équipé d’un gilet fluorescent et positionné sur l’une des différentes lignes du dispositif. Un détail cloche cependant.
Le poste de tir de Ludovic et celui de la victime sont adossés à une parcelle de chasse qui n’appartient pas à la même société. Ainsi, ils n’ont pas le droit d’ouvrir le feu devant eux car il s’agit de la zone de traque où pourraient se trouver des rabatteurs. Ni derrière eux car c’est hors périmètre.
Pour autant, Ludovic est le seul à comparaître (l’audience s’est tenue le 25 février, le délibéré a été rendu mardi). En effet, le parquet n’a pas poursuivi l’association de l’Aqueduc.
« Les constatations des agents de l’ONCFS (*) me laissent pensive sur l’organisation de cette chasse. Cela fait apparemment des années que les chasseurs tirent dans la traque », commente Sabine Orsel, présidente du tribunal correctionnel de Nevers.
Ludovic n’a pas une très bonne visibilité depuis le talus où il se trouve. Il entend un bruit. Il descend de quelques mètres. Il soutient qu’un sanglier passe à ce moment-là.
Son premier tir est « fichant », en direction du sol. Le second « un peu moins ». Il s’approche. C’est un homme qu’il a abattu. (...)
Ludovic est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, <br/>le retrait de son permis de chasse pendant cinq ans, la confiscation de son arme et des dommages et intérêts s’élevant à près de 150.000 € à verser à la compagne, aux enfants et aux petits-enfants de la victime.

Nouvel accident de chasse mortel dans les Landes
Il a eu lieu ce dimanche matin à Arsague, près d'Amou en Chalosse lors d'une battue au sanglier. Un septuagénaire de Tilh est décédé.
L'accident s'est produit vers 9h dans un vaste champ de maïs à Arsague, quartier Bergerotte lors d'une battue au sanglier à laquelle participaient une vingtaine de chasseurs locaux. L'un d'eux, un septuagénaire originaire de Tilh, une commune voisine, a reçu une balle en plein ventre. Un chasseur pompier à Amou lui a prodigué les premiers secours. Le blessé a été évacué par hélicoptère. Il est décédé lors de son transport sur l'hôpital de Dax.
Les gendarmes de la communauté de brigade de Montfort-en-chalosse sont chargés de l'enquête. Ils sont épaulés par la cellule d'investigation criminelle de Mont-de-Marsan et la brigade de recherche de Dax. Il faut reconstituer la scène de chasse pour essayer de déterminer les circonstances précises du drame. Une vingtaine de militaires sont mobilisés ce dimanche sur l'enquête. Ils doivent notamment retrouver les morceaux de cartouche, la balle qui a touché le septuagénaire. Pour cela, ils doivent ratisser une zone de plusieurs centaines de mètres carrés.
A cette heure, aucun chasseur n'a reconnu avoir tiré le coup mortel et rien ne permet d'accréditer l'hypothèse du ricochet d'une balle qui aurait rebondi pour venir toucher la victime. On sait juste qu'avant l'accident, la victime a tué un sanglier. Il y a eu ensuite un tir pour tenter de toucher un second sanglier, et c'est à ce moment que l'accident arrive. Les gendarmes vont donc tenter de déterminer s'il y a eu un mauvais positionnement sur la ligne de tir. Normalement, lors d'une battue, un chasseur a un secteur de tir bien défini et s'il tire en dehors de ce secteur, il met potentiellement quelqu'un en danger. Les gendarmes ont donc commencé à auditionner les chasseurs présents près de l'accident. Ils entendront aussi le directeur de battue. L'enquête s'annonce donc longue avec un gros travail d'audition et de balistique. Le corps de la victime va être scrupuleusement examiné par un médecin légiste.
C'est le deuxième accident mortel de chasse dans les Landes cette année. Début février, un élu de Gouts est décédé alors qu'il participait à une battue au sanglier sur sa commune. Et à Préchacq-les-bains, un autre chasseur a été blessé à la cuisse à cause d'un retour de plomb.

Médoc : le braconnier pincé pour des pinsons
Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont interpellé un braconnier qui capturait des oiseaux protégés à l’aide de pièges et de filets. Une procédure a été diligentée à son encontre. 
C'est semble-t-il, une première du genre en Gironde. Il y a tout juste une semaine, les inspecteurs de l'environnement de la brigade de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de Saint-Laurent-Médoc ont mené une opération « coup de poing » au domicile d'un particulier à Naujac-sur-Mer, dans le Médoc.

Depuis plusieurs jours, ils avaient repéré cet individu qu'ils soupçonnaient de capturer des espèces d'oiseaux protégées et d'en faire le commerce. Le 13 mars, à l'issue de minutieuses investigations et observations sur le terrain, les agents sont donc passés à l'action. Ils ont sonné à la porte du braconnier présumé et découvert bien plus d'infractions qu'ils ne l'avaient imaginé. Et cela, bien que le propriétaire des lieux, identifiant les visiteurs de l'ONCFS, ait tenté de dissimuler certaines preuves et indices, notamment en relâchant plusieurs petits passereaux protégés et utilisés comme appelants. Avant d'accueillir les agents, il a également détendu des matoles et tenté de détruire des cages destinées à capturer les oiseaux. Les matoles étaient en parfait état de fonctionnement et avaient été semble-t-il récemment utilisées avec des appelants découverts sur place.
Au total, 15 matoles automatiques ont été découvertes et saisies par les agents qui ont mené le contrôle au peigne fin comme le leur permet désormais la loi dans le cadre de l'application de l'ordonnance pénale de juillet 2013.
Dans le jardin, à l'abri des regards, ils ont trouvé plusieurs cages contenant différentes espèces protégées tels que des chardonnerets, verdiers, pinsons des arbres, pinsons du Nord, bouvreuils, bruant zizi, pipit farlouse, alouette lulu, linotte mélodieuse mais aussi deux grives litorne et musicienne. Au total, 32 oiseaux ont été récupérés dans des volières. Les inspecteurs ont également mis la main sur sept oiseaux morts, des verdiers et pinsons, que le propriétaire des lieux avait tenté de dissimuler.
« Il s'agit bien plus que d'un fait de braconnage, c'est une atteinte grave à la protection de la nature et des espèces menacées », gronde Sylvain Atinault, chef du service départemental de l'ONCFS en Gironde.
« C'est un acte de braconnage qui sort du contexte cynégétique », précise le président de l'ONCFS, Henri Sabarot, par ailleurs président de la fédération départementale des chasseurs. « Cette pratique doit être sanctionnée car ces espèces sont protégées et nous sommes en dehors de toute période de chasse. Il ne s'agit pas de mettre toute la nature sous cloche mais il y a des règles à respecter. Les agents ont montré à cette occasion toute la technicité de leur métier. Ce n'est pas un délit de chasse comme il peut y en avoir lorsqu'un fusil n'est pas transporté dans sa housse ou qu'un animal ne porte pas de bracelet après avoir été prélevé. Nous sommes sur un autre volet, celui de la protection de la nature et de l'environnement. »
Convoqué à la brigade de Saint-Laurent, le braconnier a été auditionné et la procédure devrait être transmise au parquet de Bordeaux rapidement. Quatre délits ont été relevés à son encontre qui lui font encourir un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
À l'issue de leurs constatations, les inspecteurs de l'ONCFS ont ouvert les cages et les oiseaux ont recouvré leur liberté. Les matoles, cages et pantes, ont toutes été confisquées.

Des viandards attirés par le lucre
Jugés hier par la cour d’appel, ces deux frères, qui braconnaient dans les forêts de Rambervillers, ont tué des dizaines de cerfs, de sangliers et de chevreuils, aussitôt revendus. La Fédération vosgienne de chasse leur réclame 425.000 €.
Nancy. Appelée « Saucisson 88 », l’opération s’est déroulée au petit matin du 21 avril 2009 et a consisté, à la demande d’un juge d’instruction, à interpeller ces deux frères soupçonnés de braconnage. Lors de la perquisition des domiciles de ceux que nous prénommerons Dominique et Philippe, qui résident près de Rambervillers (88), les enquêteurs mettent non seulement la main sur plusieurs dizaines d’armes à feu, dont certaines équipées de silencieux, mais également sur un inventaire à la Prévert : munitions, collets, très nombreux trophées de chasse (cerfs, chevreuils, sangliers), nasses, projecteurs, matériel de boucherie (crocs, hachoirs, couteaux…) et, dans des congélateurs, 130 kilos de viande de gibier et 30 kilos de grenouilles…
Quelques mois auparavant, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la Fédération départementale des chasseurs des Vosges avaient été interpellés par la découverte, très régulière de cadavres d’animaux, très souvent amputés de leur tête ou de leurs meilleurs morceaux.
Plusieurs témoignages – anonymes – avaient également mis la justice sur la piste de Dominique, accusé de tuer illégalement « 3 à 5 bêtes par semaine ». Des surveillances avaient permis de constater que l’homme se rendait souvent la nuit en forêt, au volant de son 4X4. Les agents de l’ONCFS avaient aussi entendu des coups de feu. Et les écoutes téléphoniques avaient achevé de forger la conviction des enquêteurs : « Je suis allé faire un tour à 3 h 30, j’ai fait un gros, tu sais, un machin à cornes… », « j’ai tué un chevreuil et deux cochons », « Je te ramène un 100 kilos ». Le gibier était ensuite revendu, au détail ou à l’unité. Les prix ? Toujours d’après les écoutes, « 50 à 60 € pour un sanglier ou un chevreuil, jusqu’à 150 € pour une biche ». Dans un fumoir, Dominique fabriquait également de la saucisse de gibier, vendue également.
Ce jeudi, à la barre de la cour d’appel de Nancy, les deux frères, comme en première instance, ont reconnu les faits. Sauf la revente de batraciens, chopés par milliers avec des nasses. « Les grenouilles, ce n’était pas pour les vendre mais pour les manger… ».
« Je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier »
« Ce n’est quand même pas ce qui nourrit le plus ! », fait remarquer le président qui fustige le comportement « révulsant » des deux hommes, « braconneurs nés ». « Vous vous rendiez en forêt en voiture, vous éblouissiez les cerfs ou les sangliers avant de les abattre ! ». Dominique fixe le bout de ses chaussures, tel un gamin qui vient de se faire prendre la main dans le pot de confiture : « J’aimais bien la viande et puis on a été élevés un peu dans la pauvreté. Pour moi, c’était maladif : je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… ».
Avocat de la Fédération départementale des chasseurs, Me Giuranna balaie les aveux de Dominique qui a reconnu avoir tué 30 bêtes par an. « Rien que lors des deux mois où votre téléphone a été écouté, vous en avez tué 33 ! Pour moi, c’était 150 bêtes par an ! ». Et de réclamer la bagatelle 425.000 € de dommages et intérêts.
« Deux bougres pratiquement illettrés »
« Nous sommes en présence de viandards animés par l’esprit de lucre », lâche l’avocat général qui requiert la confirmation des peines de première instance : de la prison avec une partie ferme à hauteur de 6 mois et 5 ans d’interdiction de permis de chasse.
Me Stephan dénonce les excès de ses clients mais « aussi ceux de l’enquête : 26 gendarmes et 26 agents de l’ONCFS pour interpeller ces deux bougres pratiquement illettrés, ça fait quand même beaucoup, non ? ». L’avocat rappelle que les sangliers, « qui prolifèrent, détruisent les cultures », que les deux frères vivent « chichement ». « Cette viande, ils la mangeaient, il en donnait un peu à la famille, ils en vendaient aussi un peu. Ils se faisaient ainsi un petit billet… ».
L’affaire a été mise en délibéré au 24 avril. Enfin, que les sangliers vosgiens soient rassurés : selon son avocat, Dominique va « mieux ». Lui qui éprouvait une envie irrépressible de tirer sur tous les cochons « a vu un psychologue… ».

Les chasseurs vont-ils faire capoter l’Agence de la biodiversité ?
Ils l'avaient réclamé à François Hollande, ils l'ont obtenu. L'agence de la biodiversité n'avalera pas l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Une manière pour les chasseurs de garder entière leur influence.
L’Agence française de la biodiversité (AFB) est dans les starting-blocks. Promise en 2012 par François Hollande, elle vient de se frayer un passage jusqu’à la table du gouvernement. Ce mercredi, le projet de loi qui prévoit sa création a été présenté au Conseil des ministres par le ministre de l’Ecologie. Après son passage devant le Parlement, elle devrait voir le jour en 2015. Mais pour beaucoup d’associations, ce nouvel institut présente une carence de taille : elle n’intègre pas l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Reprenons à zéro. Après tout, que viendrait faire un Office de la chasse dans une agence censée protégée l’environnement ? Naïve, la question l’est. Car limiter la mission de l’ONCFS aux activités cynégétiques, c’est oublier la deuxième partie de son acronyme. Une omission partagée par beaucoup. « Même au cabinet de Philippe Martin, on nous dit “votre mission tourne autour de la chasse” alors que dans le contrat de départ, notre objectif est bien la protection de la biodiversité ordinaire, au delà de ce qui est chassable », souligne Jean-Luc Ciulkiewicz, secrétaire général du SNE-FSU, le syndicat majoritaire au sein de l’organisme. Parmi les agents de cet organisme, « il y a beaucoup d’ingénieurs, de techniciens qui travaillent sur le loup, les tortues de Guyane et de Guadeloupe, les espèces protégées des Alpes », abonde Jean-Marc Marsollier, en charge de la branche faune sauvage pour ce même syndicat. « Autant les naturalistes connaissent bien les espèces protégées, autant ils connaissent mal les espèces banales », souligne pour sa part un représentant de la CGT, minoritaire.
Une agence de la biodiversité déséquilibrée.
Pourquoi alors priver la nouvelle agence de cette expertise ? « Pour moi c’est une grosse farce, s’agace Pierre Athanaze de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Faire une agence de la biodiversité sans intégrer la plus grosse agence, la seule qui s’occupe des oiseaux et des mammifères ! Se priver de presque 1 000 agents de la police de l’environnement (1) ! » C’est d’autant plus étrange qu’en son sein, l’AFB devrait regrouper en revanche son équivalent aquatique, l’Onema : si l’ONCFS (2) est chargé de protéger la biodiversité terrestre, il a pour mission, lui, de préserver les milieux aquatiques. L’absence de l’Office « risque de déséquilibrer l’agence qui portera davantage sur l’eau et la biodiversité aquatique », souligne Justine Roulot, chargée de mission chez Humanité et biodiversité. Enfin, une telle composition revient à diviser la police de l’environnement dont les agents sont aujourd’hui majoritairement répartis entre l’Onema et l’ONCFS. En clair, si les « policiers » verts en charge d’épingler les pollueurs des cours d’eau seront inclus dans l’Agence de la biodiversité, ceux qui sont chargés de traquer les braconniers des forêts resteront dehors. Illogique. Pour le ministère, l’exclusion de l’Office est simple : « Nous pensons qu’il n’était pas souhaitable de démanteler cet établissement », a précisé le ministre de l’Ecologie Philippe Martin, lors d’une conférence de presse ce mercredi. En clair, de le voir se dissoudre dans une nouvelle entité. Pour Philippe Athenaze de l’Aspas, c’est bien le signe que le lobby des chasseurs a gagné : « François Hollande leur avait promis de ne pas intégrer l’ONCFS dans l’agence de la biodiversité. Et c’est peut-être un des rares engagements qu’il tiendra. » Un engagement du candidat soumis par écrit à la Fédération national des chasseurs entre les deux tours et confirmé lors d’une rencontre en mai dernier. « Un geste d’apaisement, selon un proche du dossier qui préfère garder l’anonymat. En France, on a 1,35 million de chasseurs auxquels il faut ajouter les familles. Les politiques traitent le monde de la chasse avec égards. » « S’il y avait 1,3 million de joueurs de pétanque, il y aurait aussi une association de joueurs de pétanque dont le président essaierait d’influencer en faveur des joueurs de pétanque », défend le représentant de la CGT.

Une grosse vitrine pour les chasseurs

Mais pourquoi bigre les chasseurs refusent-ils l’intégration ? Pour éviter tout bonnement une dissolution. En effet, leur fédération occupe une place de choix au sein du conseil d’administration de l’Office. En 2012, la Cour des comptes a d’ailleurs épinglé l’établissement, soulignant que « les représentants des chasseurs [ont] une majorité d’influence qu’ils ne manquent pas de revendiquer ni d’exercer ». En revanche, « quand on regarde le projet de conseil d’administration pour l’AFB, on voit qu’il n’y a aucun représentant des usagers particuliers de la nature soit les chasseurs et les pêcheurs », précise le représentant de la CGT qui avoue comprendre les réticences des chasseurs. « On souhaite garder notre indépendance. Or, ce que l’on voit se dessiner dans le projet de l’AFB, c’est que la gestion de notre établissement serait soumise à des influences qui sont loin de ce qu’elles sont actuellement. La voix du monde cynégétique serait diluée », abonde Henri Sabarot, président du conseil d’administration de l’ONCFS et président de la fédération départementale des chasseurs de Gironde. L’homme défend donc plutôt une collaboration avec l’AFB plutôt qu’une intégration. L’ONCFS, « c’est une grosse vitrine pour les chasseurs, avoir un établissement public qui s’affiche comme un gestionnaire de la chasse. Ils n’ont pas envie que ça disparaisse », souligne Jean-Marc Marsollier, de SNE-FSU. C’est grâce en effet à l’Office que les chasseurs peuvent afficher le rôle qu’ils jouent dans la protection de la biodiversité et rendre leur pratique plus acceptable. Garder l’indépendance de l’Office, question de justice aussi pour Henri Sabarot : « L’établissement est financé à plus de deux tiers par les taxes perçues sur la redevance du permis de chasser. Il me semble donc normal que les chasseurs aient une majorité d’influence dans la gouvernance de l’établissement. » « Mais au bout du compte, c’est nous qui payons, s’irrite Pierre Athanaze, de l’Aspas. C’est vrai que leur finance dépend en partie de la taxe cynégétique mais ça reste un impôt ! L’argent des cartes grises est bien payé par les automobilistes mais ce n’est pas pour ça qu’il est versé à l’Automobile Club ! Il ne suffit pas de payer l’impôt pour être propriétaire d’une agence. »
Si les représentants des chasseurs se sont prononcés contre l’absorption, le syndicat majoritaire est au contraire favorable à l’entrée dans l’AFB qui pourrait permettre à l’agence de retrouver ses lettres de noblesse aux yeux du public. « Si on reste à l’extérieur, on va se recroqueviller sur les missions autour de la chasse et on va revenir 20 ans en arrière (voir encadré). On sera soumis à la mainmise des chasseurs et on ne parlera plus de la biodiversité. », précise Jean-Luc Ciulkiewicz, le secrétaire général du SNE-FSU.
(1) Près de deux tiers des agents de l’ONCFS, soit environ 1 000 sur 1 400 agents, ont un rôle de police de l’environnement.
(2) Outre l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, la nouvelle Agence française de la biodiversité devrait regrouper l’Agence des aires marines protégées, le groupe d’intérêt public « Atelier technique des espaces naturels » et associer les parcs nationaux.

Comment l’ONCFS est tombée aux mains des chasseurs
Créé en 1972 – sous la tutelle alors du ministère de la Chasse – l’Office national de la chasse a pour mission de « maintenir et d’améliorer le capital cynégétique et, en général, de contribuer au développement de la chasse ». En 2000, changement de cap. Le nom de l’organisme s’allonge – le voilà désormais « Office national de la chasse et de la faune sauvage » – et son conseil d’administration s’équilibre avec des représentants des organisations de défense de l’environnement. En 2005, c’est un nouveau retournement. Une loi modifie à nouveau la composition du conseil d’administration et assure, précise la Cour des comptes dans son rapport de 2012 « une majorité d’influence » aux représentants des chasseurs. « On a offert 1 400 fonctionnaires à un lobby privé », s’agace Pierre Athanaze de l’Aspas qui a siégé au conseil d’administration de l’Office avant d’être remercié par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Ecologie. Mais que se passe-t-il dans les faits ? Pas de lézard pour Henri Sabarot : « Au sein du conseil, il y a aussi des ONG environnementales, des représentants des agriculteurs et des forestiers. On ne s’en sort pas trop mal puisque depuis 4 ans que je préside le conseil, le budget comme le contrat d’objectif ont été voté à l’unanimité », souligne le président du Conseil d’administration qui souligne qu’il est prêt à élargir les rangs pour accueillir davantage de représentants des élus locaux. « Bien sûr que le conseil d’administration a un rôle mais il ne règle pas la vie de l’établissement. D’ailleurs parfois certaines décisions contrarient fortement les représentants des chasseurs », défend d’ailleurs le représentant de la CGT. Autre son de cloche du côté du syndicat majoritaire : « On ne peut pas dire que [la majorité des chasseurs au conseil d’administration] influence notre travail mais ça a un impact sur nos relations avec le milieu associatif et l’image publique de l’établissement », souligne Jean-Luc Ciulkiewicz, le secrétaire général.

Dordogne : les deux braconniers opéraient de nuit, avec des projecteurs
Le 22 janvier dernier au soir, l'épouse de Bernard le prévient : «Tu ne devrais pas y aller, tu vas te faire gauler.» Mais Bernard préfère monter dans le fourgon de Denis, venu avec son jeune fils. Il aurait mieux fait d'écouter sa femme.
Il est 21 h 30 quand un coup de feu retentit dans la forêt de La Double, en Dordogne, entre Échourgnac et Servanches. Il est entendu par des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ces derniers ne sont pas là par hasard : depuis quelque temps, on leur signale du braconnage dans le secteur. Ils mettent leur gyrophare et se dirigent sur l'unique route du coin. Alors qu'ils veulent arrêter une camionnette qui arrive en sens inverse, cette dernière fait une embardée pour les éviter, mais les percute et s'immobilise plus loin.
À la Winchester
À côté du fourgon, une carabine browning 300 magnum, plus connue sous le nom de Winchester. Dans le véhicule, tout un attirail : couteaux de dépeçage, projecteur, scie de boucher, bâche, etc. Mercredi, lors de l'audience au tribunal correctionnel de Périgueux, où la Fédération de chasse s'était portée partie civile, Bernard a tout nié en bloc.
Le président lui a fait remarquer : « Vos amis chasseurs ont témoigné en votre faveur. Ils ont manifestement recopié le même papier, car ils ont fait les mêmes fautes d'orthographes. » Denis, propriétaire de l'arme et du fourgon, avoue le tir. En revanche, les deux hommes donnent la même version concernant leur présence sur les lieux, en pleine nuit, avec un projecteur : « C'est pour observer les animaux. »
Le procureur ne s'en laisse pas compter : « Ce ne sont pas des chasseurs, mais des bouchers. » Il requiert contre Denis 90 jours amende à 15 euros, et contre les deux un retrait de permis de chasse pendant 3 ans. Le tribunal a condamné Denis à 70 jours amende à 10 euros et retiré leur permis de chasse aux deux prévenus pendant 2 ans.

Le chasseur confond un canard avec un cormoran
«Comment peut-on confondre un cormoran et un carnard ? » demande Christine Piccinin, la présidente du tribunal de Gap, la photo des oiseaux tendue vers le prévenu. « Vous ne trouvez pas qu’il y en a un plus grand que l’autre ? » Le chasseur hausse les épaules. Ce 20 novembre 2013, sur les rives de la Durance, à Guillestre, il neige. La visibilité est restreinte. Ce qui n’empêche pas le jeune homme originaire de Briançon de prendre son fusil et partir à la chasse aux migrateurs palmés à bec jaune. Soudain, il aperçoit à trente mètres un groupe de volatiles. Pour déterminer l’espèce, il tire en l’air. « Les voir voler, c’est ce qui me permet de les identifier », explique le prévenu, un peu énervé. La balle atteint malencontreusement un des oiseaux qui n’est autre qu’une espèce protégée, le cormoran. Manque de chance, la scène n’échappe pas aux jumelles d’un agent de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Un rappel à l’ordre neuf jours auparavant : « Il s’agit d’une chasse illégale », rappelle la présidente du tribunal qui s’amuse au passage de la singularité de l’affaire. Déjà, neuf jours auparavant, le chasseur avait fait l’objet d’un rappel à l’ordre pour des faits similaires. « Je ne pense pas que ce soit un homme qui hésite à tirer sur un animal quel qu’il soit, insiste la procureur Emmanuelle Porelli. Nous sommes en présence d’une personne multicartes condamnée six fois depuis 2005 pour outrage, vol, délit de fuite… ». Du côté de la défense, Maître Jassem souligne que le chasseur n’a pas tiré directement. « Il n’avait pas l’intention de le tuer.» Quant au témoin, « il était placé à 300 mètres des faits, c’est loin […] Le dossier n’est pas aussi lisible que ça a été présenté. »
Le tribunal le condamne finalement à un an de retrait de permis de chasse et 500 euros d’amende.

Bouquehault : interpellés pour braconnage dans un champ en pleine nuit
Trois hommes déjà bien connus de la gendarmerie ont été interpellés dans la nuit de jeudi à vendredi, à Bouquehault. Ayant entendu dire qu’ils braconnaient, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a organisé une opération à Guînes et Bouquehault pour tenter de les intercepter.
Vers 3 h du matin, l’ONCFS a surpris le véhicule de deux des individus roulant à faible allure au bord d’un champ. À la vue des agents de l’Office, les deux hommes auraient tenté de prendre la fuite, en vain. Ils ont accéléré et ont heurté la voiture de l’ONCFS avant de s’immobiliser complètement. Dans leur véhicule a été retrouvé un lapin ainsi qu’un fusil de chasse.
Un troisième individu, qui serait en fait un de leurs compères, a été interpellé au cours de la nuit : lors de la perquisition de son domicile, les gendarmes ont mis la main sur du matériel qui avait été volé la semaine précédente au parcours aventure de Guînes. Un talkie-walkie, une perceuse ou encore une meleuse ont été retrouvés chez lui.
Les interpellés sont poursuivis pour avoir chassé en pleine nuit, qui plus est hors de la période d’ouverture de la chasse, mais aussi pour dégradation de parcelles de terres cultivées, pour violence avec arme et pour conduite sans permis. Trentenaires tous les trois et habitant le secteur, ils sont ressortis libres ce vendredi après-midi. Les investigations se poursuivent et les gendarmes pourraient décider de les réentendre prochainement.

Le héron qui pourrait chasser Jo Condé de la fédération
Bien connu des lecteurs de Marsactu, le secrétaire général de la fédération des chasseurs est poursuivi pour destruction d'espèces protégées. Le héron cendré qu'on le soupçonne d'avoir abattu pourrait lui coûter son poste, ce que ses opposants n'ont jamais réussi à obtenir avec sa condamnation pour corruption.
Le mauvais chasseur, il voit un truc qui bouge, il tire. Hors d'un sketch des Inconnus, le bon chasseur vérifie en principe qu'il ne s'agit pas d'une espèce protégée, par exemple un héron cendré. Il semblerait que cette précaution n'ait pas été prise par Jo Condé, secrétaire général de la fédération des chasseurs des Bouches-du-Rhône, qui aurait abattu un volatile depuis les fenêtres du siège de Puyricard. D'abord évoquée en mars par le mensuel Plaisir de la chasse, puis détaillée en avril par Siné mensuel, l'affaire est entre les mains du parquet d'Aix.
À l'origine, une vidéo est opportunément tombée entre les mains de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). "Nous avons bouclé il y a plusieurs mois une enquête sur un héron cendré dans le cadre de nos pouvoirs de police de l'environnement, l'auteur des faits a été identifié et nous avons transmis au procureur de la République", confirme Jean-Yves Bichaton, chef de service départemental de l'ONCFS. Sans toutefois préciser l'identité de la personne poursuivie. L'information est en tout cas revenue aux oreilles de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de la région, qui a déposé plainte début avril pour destruction d'espèce protégée. "Cela peut motiver un peu plus le parquet de savoir qu'il y a une partie civile", commente Me Victoria, avocat de l'association.
La destruction d'espèces protégées est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. En 2012, pour avoir abattu un héron cendré, un chasseur de Savoie avait été condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis, 1 200 euros d’amende, un retrait de permis de chasser de 3 ans et la confiscation de l’arme utilisée. Une affaire semblable secoue actuellement la fédération des chasseurs de Haute-Saône.
"En principe là pour donner l'exemple"
"Quand on tire sur une espèce protégée, on n'est plus un chasseur, on est un braconnier. Et là, ce serait un responsable de la fédération, qui est est en principe là pour donner l'exemple !", fulmine Ghislaine Pechikoff, administratrice de la LPO Paca. Laquelle "n'est pas contre les chasseurs mais les abus de la chasse", tient-elle à préciser. Contacté, Jo Condé n'a pas retourné notre appel, mais son avocat a affirmé à La Provence que la vidéo était un "montage, grossier mais astucieux".
De son côté, l'avocat de la LPO Me Victoria espère que le parquet se prononcera d'ici cet été sur la suite à donner au dossier. Cette affaire vient en tout cas s'ajouter à la longue liste de déboires autour de la fédération des Bouches-du-Rhône et ses dirigeants. Le plus significatif est la condamnation notamment pour corruption de Jo Condé. Mais on pourrait ajouter un procès pour harcèlement moral, où il a été relaxé mais qui a révélé un climat tendu au sein de la structure. En mars, le licenciement d'un candidat aux élections professionnelles sous l'étiquette CGT l'a rappelé. Un possible lien avec la fédération avait aussi été évoqué dans l'agression d'un chasseur dissident, pour lequel un "lampiste" a été condamné sans qu'un éventuel commanditaire puisse être inquiété.
Un motif de démission d'office
Si elle ne dispose plus d'aucune subvention de la part des collectivités locales, auparavant très généreuses, la fédération compte toujours parmi ses dirigeants l'ancien président Jo Condé. Celui-ci, interdit d'exercer cette fonction pendant 5 ans par le tribunal suite à sa condamnation, s'est tout simplement recyclé comme "secrétaire général".
En 2012, il l'avait échappée belle : une loi devait rendre automatique le refus de délivrer un permis de chasse "à ceux qui ont été condamnés pour vol, escroquerie, ou abus de confiance." Or, sans permis de chasse, impossible de siéger au conseil d'administration d'une fédération. Une bonne âme, le sénateur socialiste Jean-Jacques Mirassou, avait réussi à obtenir le retrait de la "loi chasse" de cette "double peine". C'est en vain que Charles Pecoraro, président du comité de défense des chasseurs des Bouches-du-Rhône, celui-là même qui a été agressé, avait réclamé au préfet de prononcer le retrait de permis, toujours soumis à son bon vouloir.
Avec cette affaire de destruction d'espèce protégée, une nouvelle cause de démission pourrait émerger. Les statuts des fédérations de chasseurs, fixés par arrêté ministériel en raison de ses "missions de service public", posent cette condition :
Ne peut être candidate au conseil d’administration (…) toute personne ayant été condamnée depuis moins de cinq ans pour une contravention de la cinquième classe ou pour un délit à raison d’infraction aux dispositions réglementaires ou législatives relatives à la chasse ou à la protection de la nature.
Nul doute que les chasseurs qui contestent depuis des années la gestion de la fédération, en particulier sur les aspects financiers, ne feraient pas la fine bouche sur le motif de la démission d'office.

Opération "Saucisson 88", prison avec sursis pour les braconniers vosgiens
Nancy. Les deux frères qui braconnaient dans la forêt de Rambervillers ont été condamnés hier à 12 et 18 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant 2 ans, à une interdiction du permis de chasser pendant 5 ans. Ils devront également verser 108.000 € à la Fédération départementale des chasseurs des Vosges. Les magistrats nancéiens ont revu à la baisse la sanction infligée en première instance à Epinal : 24 mois dont 18 avec sursis et 12 mois dont 8 avec sursis.
Le duo avait été interpellé en avril 2009, dans le cadre de l’opération « Saucisson 88 ». Quelques mois auparavant, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la Fédération départementale des chasseurs des Vosges avaient été interpellés par la découverte très régulière de cadavres d’animaux, très souvent amputés de leur tête ou de leurs meilleurs morceaux.
Plusieurs témoignages avaient mis la justice sur la piste de Dominique, accusé de tuer illégalement « 3 à 5 bêtes par semaine ».
Des surveillances avaient permis de constater que l’homme se rendait souvent la nuit en forêt. Les agents de l’ONCFS avaient aussi entendu des coups de feu. Et les écoutes téléphoniques avaient fait le reste : « J’ai fait un gros, tu sais, un machin à cornes… », « j’ai tué un chevreuil et deux cochons ». Le gibier était ensuite revendu. Dans un fumoir, Dominique fabriquait aussi de la saucisse de gibier, vendue également.
Lors de la perquisition, les enquêteurs avaient découvert un véritable arsenal et de très nombreux trophées de chasse, des projecteurs, des crocs, des hachoirs, et, dans des congélateurs, 130 kilos de viande de gibier et 30 kilos de grenouilles…
« Je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… »
A la barre, il y a un mois, les deux hommes avaient reconnu les faits. Sauf pour les grenouilles attrapées « pour les manger… ». « J’aimais bien la viande et puis on a été élevés un peu dans la pauvreté », avait avancé l’un des deux visiblement atteint d’une irrépressible envie de tirer sur les porcins : « Pour moi, c’était maladif : je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… ».
Me Giuranna avait réclamé, « pour ces 150 bêtes tuées par an », 425.000 € de dommages et intérêts pour les chasseurs. L’avocat général, lui, avait parlé de « viandards animés par l’esprit de lucre » et requis les peines infligées en première instance. Conseil des deux prévenus, Me Rémi Stephan avait rappelé que ses deux clients vivaient « chichement ». « Cette viande, ils la mangeaient, il en donnait un peu à la famille, ils en vendaient aussi un peu… ». Une plaidoirie qui a pesé dans la décision de la cour.

Le chasseur voulait-il faire la loi ?
Usson-du-Poitou. Un chasseur est condamné pour avoir tiré sur une voiture à l’issue d’une partie de chasse. Le tribunal n’a pas retenu la thèse de l’accident.
Franck se plaint de ses conditions de garde à vue (30 heures), après son interpellation le 24 novembre 2013. Il dit avoir été brusqué par les gendarmes et avoir changé de version « pour partir plus vite ». A la barre, sûr de lui, il revient encore une fois sur ses déclarations et prend la parole intempestivement. Le président recadre. « Si vous continuez, je vais vous demander de sortir ! »
Retour en arrière. Franck, chasseur depuis 25 ans, responsable d'une école de chasse depuis 6 ans et propriétaire terrien, termine une partie de chasse avec des clients sur un domaine coupé par une route départementale. Son chien prend la poudre d'escampette et se dirige vers la route sur laquelle passe un véhicule. Le prévenu explique qu'il a peur que son chien soit écrasé, court pour le rattraper sans prendre le temps de sécuriser son fusil calibre 28 mm, trébuche dans un fossé et ne maîtrise pas le coup. La balle vient se ficher à l'arrière du véhicule qui roule selon les estimations à environ 50 km/h. Le conducteur portera plainte plus tard, après des échanges de SMS « pressants et l'invitant à régler l'affaire » avec le prévenu.
6 mois avec sursis
« Comment se fait-il que le conducteur d'un véhicule voit un chien qui déboule, freine et juste après entend un coup de feu. Regarde dans le rétro et voit un chasseur qui épaule son fusil ? », interroge calmement le président. Franck s'emmêle dans ses explications, jette le discrédit sur une grande partie des chasseurs, estime sortir du lot en respectant à la lettre les consignes de sécurité, rappelle qu'en d'autres temps il a sympathisé avec la partie civile et finit par répondre à la question : « Il y a 30 ans, ça se serait arrangé entre deux bouteilles. »
L'avocat de la Fédération départementale des chasseurs se dit « estomaqué ». « Après l'incident, la fédération a dû éditer un dépliant pour relater l'incident » puisque selon lui le prévenu n'a pas respecté « les prescriptions du schéma départemental cynégétiques relatives à la sécurité des chasseurs ou non », en raison de la voie publique. Il y voit un comportement volontaire (« Le coup a été tiré à 10 m du véhicule »), demande l'euro symbolique et plaide pour que le tribunal rentre en voie de condamnation. Le conseil de la partie civile, le conducteur du véhicule, lui exprime la désagréable impression de son client de « se faire prendre pour une assiette de ball-trap ». Mme le procureur pointe un « comportement inadmissible » pendant les faits et au cours de l'audience. Et estime qu'il « se victimise ». Elle requiert entre autres 8 mois avec sursis. L'avocate du prévenu énumère « les qualités exemplaires » de son client dont le casier est vierge. Elle affirme qu'il y a eu certes infraction au schéma mais pas de violences, « juste une dégradation involontaire ».
Le tribunal le condamne à 6 mois de prison avec sursis, 2.500 € de dommages et intérêts tous préjudices confondus, l'interdiction de détenir une arme et le retrait de son permis pendant 3 ans. Certaines des armes saisies chez lui seront confisquées.

Accident de battue à Vialer : la faute du chasseur a été reconnue
"Il y a eu un cumul d'imprudences" a noté ce lundi le procureur Sébastien Ellul lors du procès en correctionnelle d'un chasseur de 49 ans : le 26 août dernier, Patrick, qui a le permis de chasser depuis ses seize ans, a blessé un autre participant lors d'une battue aux sangliers organisée ce jour-là à Vialer.
La balle a traversé la cuisse gauche de la victime (postée à plus de 80 mètres) et touché l'autre jambe. Patrick s'est aussitôt porté au secours de son compagnon de chasse. Mais, huit mois après l'accident, cet artisan est toujours en arrêt maladie.
À l'audience, un officier de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) est venu rappeler les spécificités des battues aux sangliers et les prescriptions de sécurité qu'impose le schéma départemental de gestion cynégétique.
À cette lumière, Sébastien Ellul a pointé les "fautes" commises : "Dès l'organisation de la battue, l'attribution des postes n'était pas claire". Il a ensuite précisé les autres règles de sécurité qui n'ont pas été respectées.
Ainsi, Patrick avait quitté sans autorisation le poste de tir qui lui avait été attribué. Or "c'est une interdiction absolue". C'est d'ailleurs la seule faute que reconnaît le chasseur : s'il a changé de place, c'était pour s'installer dans une position plus haute… pour plus de sécurité.
Le procureur note aussi que Patrick a tiré au-dessus d'un chemin, ce qui est interdit, et que son tir n'était pas "fichant", c'est-à-dire vers le sol et à courte distance.
Patrick a été reconnu hier entièrement responsable des conséquences de l'accident de chasse. Une expertise médicale de la victime a été ordonnée et les dommages et intérêts seront jugés au mois de novembre. Sur le plan pénal, le tribunal est cependant resté en deçà des réquisitions : Patrick est privé de permis de chasser pendant deux ans et son arme a été confisquée.

Alpes du Sud : démantèlement d'un important réseau de braconnage
Alpes du Sud - Après 10 mois d'enquête judiciaire, un important réseau de braconnage a été démantelé dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence. Au total, dix sociétés de chasse ont déposé plainte pour « chasse en période prohibée et non réglementée ». Au moins neuf personnes, âgées entre 19 et 38 ans, ont déjà été interpellées à Sisteron, La Javie, Forcalquier et dans la Vallée de l'Ubaye (Alpes de Haute-Provence), mais aussi sur le secteur d'Embrun (Hautes-Alpes) dans le cadre de plusieurs trafics de viande sauvage présumés.
Selon l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), le préjudice de ce trafic démantelé et calculé sur les trois dernières années est estimé à 60.000 euros. Au moins 150 animaux, essentiellement des Chamois, ont été abattus illégalement.
Selon la gendarmerie, sept personnes mises en cause seront prochainement jugées devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence). Deux chasseurs, âgés de 25 et 26 ans, ont déjà été condamnés à 2 mois de prison avec sursis et 1.500 euros de dommages et intérêts pour les sociétés de chasse.
Lors des investigations et des opérations de surveillance, menées conjointement depuis juillet 2013 par la gendarmerie et l’ONCFS, une trentaine d’armes, équipées de silencieux et lunettes de visée, ont été saisies, ainsi qu’une trentaine de « trophées », têtes et cornes d’animaux sauvages. « A Embrun, les gendarmes ont par exemple découvert chez deux chasseurs un registre démontrant l’étendu du trafic », indique à la radio Alpes 1 le Major Michel Igoa, commandant en second de la compagnie de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence).
« Lors des perquisitions menées dans les vallées de l'Ubaye et de la Blanche, nous avons pu constater que les chasseurs n'ont pas hésité à transformer une pièce d'habitation en salle d'abattage », poursuit le major Higoa, expliquant « que ces braconniers avaient un réel sentiment d'impunité », avant d’ajouter « les sociétés de chasse et les chasseurs honnêtes sont pour leur part conscients de l'importance des dégâts sur le gibier occasionné par ces actes de braconnage ».
« Ce qui est significatif dans cette affaire, c’est le nombre d’animaux tués et le nombre de personnes poursuivies en justice. Les investigations ont été menées en parfaite synergie avec l’ONCFS, chacun apportant ses compétences techniques et juridiques », a souligné le colonel Christophe Brochier, commandant le groupement de gendarmerie des Alpes de Haute-Provence, interrogé par la radio Alpes 1.

Le parc de chasse privé était-il hors la loi ?
Trois prévenus – dont le vice-président de la Fédération départementale de chasse – ont comparu hier devant le tribunal. Jugement le 30 juin.
L'affaire avait fait grand bruit dans le milieu des chasseurs. Ce n'est en effet pas un quidam ordinaire qui était visé par une enquête de la brigade des recherches de la gendarmerie de Tours mais le vice-président de la Fédération départementale de la chasse d'Indre-et-Loire, Joël Bouchet.
Ce dernier, à la tête d'une chasse privée à Bourgueil, a, en effet, fait l'objet de poursuites devant le tribunal correctionnel de Tours pour différentes infractions. A la barre, au tribunal, ce sont en fait trois hommes qui ont comparu dans un dossier qui a semblé cependant se dégonfler un peu à l'audience.
Tout a débuté en décembre 2012 par une alerte de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage au sujet de la situation d'un parc de chasse à Bourgueil. Un premier contrôle a été mené quelque temps plus tard puis d'autres investigations ont confirmé les soupçons des agents de l'ONCFS.
En se rendant sur place, les contrôleurs ont, en effet, compté un nombre important de cervidés puis, un peu plus loin, des sangliers et des marcassins. Et constaté que ceux-ci n'avaient plus rien de sauvage puisqu'ils étaient nourris régulièrement par un garde-chasse bénévole.
Celui-ci, poursuivi devant le tribunal, a d'ailleurs admis qu'il passait régulièrement nourrir les animaux. « Je leur donnais du maïs, des fruits et des légumes, indiquait-il. Je ne leur ai donné de la viande que deux ou trois fois. »
" Logique consumériste "
Les agents de l'ONCFS ont, en effet, été intrigués par ces morceaux de viande livrés aux sangliers. D'importantes investigations ont été menées pour connaître l'origine de cette viande et vérifier aussi si un risque sanitaire avait pu exister. Il s'est avéré qu'elle provenait d'un hypermarché local.
Des vérifications ont ensuite été menées sur ordre du parquet pour écarter tout risque notamment de contamination par la peste porcine.
Quant au statut du garde-chasse, il a lui aussi fait l'objet d'un long débat. Les enquêteurs estimaient qu'il existait un soupçon de travail dissimulé. « Je venais nourrir les animaux bénévolement, précisait l'homme. En échange, je pouvais participer à la chasse sans payer d'action. »
Car, en effet, ce groupe de chasseurs qui n'avait pas de statut juridique se réunissait depuis des années par le biais d'actions de chasse d'une valeur de 1.500 € par an.
« Il y a quand même dans tout cela, estimait Magalie Norguet, la procureure de la République, une logique consumériste. L'élevage d'animaux servait de réserve pour que les chasseurs soient sûrs de toujours repartir avec de la viande. »
Le ministère public a requis une peine de 10.000 € d'amende avec sursis à l'encontre du vice-président de la Fédération de chasse ainsi qu'une suspension d'un an de son permis de chasser. Une peine de 1.500 € d'amende et une suspension d'un an du permis de chasser ont aussi été requises à l'encontre du garde-chasse.
L'avocat de la défense, Me Arnoult, estimait, quant à lui, que ce dossier aurait pu bénéficier d'un autre traitement. « Dans des cas comme celui-ci, indiquait-il, il arrive souvent qu'on régularise les choses sans traduire les gens devant le tribunal. »
Le jugement dans cette affaire sera rendu le 20 juin.

Polynésie: accusé de meurtre, crémation, agression sexuelle, "Arihano n'est pas un monstre"

"Arihano n'est pas un monstre", a soutenu mardi à Papeete son avocat, Me Vincent Dubois, au premier jour du procès d'assises de ce Marquisien, accusé d'avoir tué puis brûlé un touriste allemand, avant d'agresser sexuellement sa compagne, en 2011, sur l'île polynésienne de Nuku Hiva.
Élégant dans sa chemise noire, le visage serein, Arihano Haiti, un chasseur solitaire d'allure sportive, ne donne pas l'impression d'un monstre sanguinaire.
Il a déjà été condamné, pour quelques vols et pour n'avoir pas payé une pension alimentaire. Il s'est parfois battu "mais toujours quand on le provoquait", selon son entourage, qui souligne sa "courtoisie". Pas le profil du cannibale décrit par certains journaux à l'époque des faits.
Mais l'affaire reste sensible, comme en témoignent les quatre gendarmes du peloton d'intervention qui l'encadrent dans le box des accusés de la cour d'assises de Papeete, et ceux postés à chaque porte de la salle d'audience. Une dizaine de policiers surveillent aussi les allées et venues. Pas de débordements: Nuku Hiva est à trois heures d'avion de Papeete, seule la famille proche de l'accusé est venue. Celle de la victime n'a pas fait le déplacement d'Allemagne.
Haiti et Ramin avaient sympathisé et étaient partis en forêt pour une chasse à la chèvre sauvage. Le Marquisien reconnaît le meurtre. Mais il assure qu'il a tué l'Allemand après avoir été violé. Il lui aurait "tiré une balle dans la tête", et l'homme serait "tombé dans le feu" qu'ils avaient allumé dans la forêt. Il aurait laissé le corps se consumer, avant d'aller chercher la compagne de Ramin, Heike Dorsch, de l'attacher à un arbre et de lui toucher les seins et le sexe "pour lui montrer ce que son mari m'avait fait", assure l'accusé qui ne s'exprime qu'en marquisien.
"C'est aberrant, c'est romanesque", a estimé Me Yves Pirou, l'avocat de la famille Ramin. "A mon sens, il a totalement inversé les choses: ce qu'il prétend avoir subi de Stefan Ramin, je pense que c'est ce qu'il lui a fait subir, ou qu'il a tenté de lui faire subir", a-t-il déclaré à l'AFP.
- Un mobile encore obscur -
La "sodomie" qu'Arihano Haiti assure avoir subie est mise en doute par les enquêteurs. Le Marquisien est bien plus musclé que ne l'était l'Allemand; aucun "coït anal violent récent" n'avait été constaté sur M. Haiti lors de sa reddition; et surtout, Stefan Ramin n'avait aucun antécédent d'homosexualité ni de violences, alors que l'accusé fréquentait volontiers les raerae (travestis) de Nuku Hiva.
Si l'on écarte le viol, la question reste celle du mobile du meurtre. "Je suis persuadé qu'il s'est passé quelque chose, parce qu'on ne peut pas imaginer qu'un chasseur qui n'a jamais eu aucun problème avec les touristes qu'il a accompagnés, tire de sang-froid sur un homme sans raison", a de son côté relevé Me Vincent Dubois.
Le verdict est attendu vendredi. Arihano Haiti encourt la prison à perpétuité.
Ce procès est aussi, en filigrane, celui des enquêteurs. Malgré une vingtaine de gendarmes lancés à ses trousses, le Marquisien était parvenu à se cacher dans la forêt tropicale de son île, survivant pendant sept semaines de refuge en refuge de chasseurs. Un gendarme s'était même tiré une balle dans la main avec son arme de service pendant cette mission.
"Il n'y a pas eu de raté", a cependant assuré le directeur d'enquête, le lieutenant-colonel William Lallemand. "Explorer 450 km2 sans savoir où vous allez sur un territoire que nous ne connaissez pas, ça demande d'énormes moyens techniques et humains, ce qui n'est pas forcément le cas en Polynésie" a-t-il justifié.
Au terme de sa cavale, Arihano Haiti était allé chez son père, qui l'avait convaincu de se rendre.
Stefan Ramin et Heike Dorsch, eux, avaient économisé pendant 12 ans pour s'offrir un tour du monde. Pour lui, ce voyage s'est arrêté au fond d'une vallée marquisienne, aux antipodes de l'Allemagne.